TaLuKoi ?! Le Caillou

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Le Caillou de Sigolène Vincent – Édition Le Tripode

En préambule

L’énigmeKiNaRienAvoirAveKLeBouKin-MaisKiPeuLeFaitGagnerVoirePlus !

Quel est le 7ème mot s’écrivant avec un X au pluriel ? Pour rappel, les 6 premiers : caillou, genou, hibou, bijou, chou, pou

  1. Toutou
  2. Joujou
  3. Chouchou

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    Une réponse sera tirée parmi les bonnes et se verra offrir le BouKin dédicacé par l’Auteur.

    Mais ce n’est pas tout !

    Le bar du Roof Top de l’Aston Nice offrira au gagnant, accompagné de la personne de son choix, 2 cocktails maisons !

    ATTENTION !  NOUVEAU PARTENAIRE :

    LE THÉÂTRE NATIONAL DE NICE VOUS OFFRE 2 PLACES POUR SON NOUVEAU SPECTACLE LES PARENTS TERRIBLES DE COCTEAU

    MêZoFait…

    CKiL’Auteur ?!

    Au risque de Vous surprendre, l’Auteur est la personne qui a écrit l’histoire… !!!

    OnEnPenseKoi-DuTitre ?!

    Yves Rosati : Pour commencer, je suis allé sur internet : l’objet de ma recherche : La symbolique du Caillou ! Le Caillou nous rappelle qu’il faut s’arrêter dans la course du temps. Regarder le sol sur lequel nous courons pour en découvrir la beauté. Le parti pris du minéral nous ramène à l’essentiel : Se sentir en Vie.

    Le caillou symbole de vie ?!

    Pourtant Le Caillou est un titre qui ne cherche pas à séduire ! Un caillou, on risque de se le prendre au visage, de tomber dessus et se faire mal. Mais, ce n’est pas d’un caillou dont on parle, mais Le caillou. Tiens donc…le caillou ne serait pas un inconnu. À la différence d’un caillou ? L’auteure en a choisi un en particulier. Elle doit avoir de bonnes raisons… La première : c’est très certainement mettre à distance le lecteur qui passe, celui qui ne voit qu’un caillou et oublie de regarder Le caillou, comme on ne peut s’intéresser qu’à une vie en oubliant La Vie.

    Sigolène Vinson : Ce titre n’est pas mon titre original. Au départ, comme titre de travail, j’avais choisi Monsieur Bernard ou la métamorphose. Un peu comme si je me prenais pour Ovide ou Kafka…rien que ça ! L’éditeur a eu l’idée du Caillou, tout simplement. Le mot revient souvent et dans tous mes romans. Le minéral est très important, comme la mer. (Il faut dire que j’ai grandi à Djibouti, dans un champ de Caillou…un peu pareil au Col de Vence et mais en plus sec encore). Jamais aucun de mes titres d’origine ne gagnent la course, excepté Les Jouisseurs. J’ai déserté le pays de l’enfance s’appelait pour moi : L’Autre Tadjoura. Courir après les ombres avait pour premier titre : Le Pingouin. Et pour Maritima, j’avais choisi : Histoires Naturelles. Mes éditeurs considèrent que mes titres initiaux ne sont pas en mesure d’attirer le lecteur qui, à plus de 80%, est une lectrice. Oui, j’ai entendu un patron de maison d’édition me dire que mon titre était trop masculin !

    OnEnPenseKoiDeL’histoire ?!

    YR : Si je devais résumer le propos : Un jour la Mort frappe à la porte de sa voisine, pour la remettre sur le chemin de sa vie. Mais est-ce une histoire, ou des histoires que l’Auteure nous raconte ? D’ailleurs, il n’y a pas de chapitres, mais que des livres, 3 au total. Et chacun de ces livres est une petite histoire en soit, avec son début, son milieu et sa fin. Mais l’histoire est ailleurs. Juste avant le livre 1. Avec une encre qui pourrait se confondre avec le blanc de la page, quelques mots entre parenthèse : (les choses à peu près). On n’y fait pas vraiment attention. On peut même trouver l’attention amusante. Et pourtant. L’auteur nous donne là la première clef de lecture. Est-ce les choses sont à peu près comme je veux ou comme j’aurais voulu ? La réponse, en fin de récit. (Les choses telles qu’elles sont), protégées par des parenthèses. Le roman est une fiction dans laquelle la vérité est distillée par des propos déformants. Et bien non, Sigolène Vincent a décidé de Tout nous dire : L’imaginé comme la vérité.

    Entre nous, je n’ai rien compris !

    SV : Sûrement parce que je devais être triste au moment où je l’ai écrite. Aussi parce que j’étais auditrice libre à l’école du Louvre, en histoire de l’art. Un jour de travaux dirigés devant les œuvres, nous avons étudié le gisant de Catherine de Médicis et cette pensée m’est venue : Pourquoi les hommes veulent-ils toujours donner forme humaine aux cailloux ? Que se passerait-il si un jour, un homme inversait cette tendance et devenait lui-même caillou ? Cet être humain aurait-il moins de difficulté à être de l’espèce des hommes s’il était par-dessus tout caillou ? Et puis, j’avais envie d’écrire une lettre d’amour à la Corse où j’avais vécu quatre ans. Les hivers sont beaux et longs là-bas…

    OnEnPenseKoiDu Personnage ?!

    YR : De mon point de vue, il y a une narratrice et un personnage principal. Tous deux bien distincts l’un de l’autre ! Preuve en est : la narratrice, qui au fil des pages nous devient familière, n’a pas de prénom. Mais le personnage principal, Oui ! C’est Bernard, son voisin. Bernard est omniprésent. C’est Lui le caillou dans la chaussure de la narratrice ! Le Livre 1 lui est dédié. Livre 2 : Bernard est mort : Mais la narratrice part sur les traces de sa vie d’avant, pour finalement continuer son œuvre posthume. Le Caillou n’a d’objet que d’avertir l’Autre qu’il est en vie. Une fois sa mission terminée, l’Autre se transforme en Caillou. L’artiste donne vie à la pierre en la sculptant. La narratrice va passer sa vie à sculpter sa représentation de pierre, pour lui donner vie. C’est toute la mission du caillou : Faire que l’on se sente en vie ! D’ailleurs, la narratrice se transforme en caillou. Cette bosse sur son dos, n’en est-elle pas la preuve évidente ?! Sa bosse est le caillou. Un élément sculpté par le temps. Car enfin, au moment où son cœur arrêtera de battre, elle se fond avec la paroi de la grotte. Elle a trouvé sa place. Elle est devenue Le Caillou. J’imagine que dans quelques années, un autre Caillou se retrouvera dans la chaussure d’un autre, Ainsi va l’histoire…

    SV : À tous les coups, parce qu’ils étaient inspirés par des personnes réelles.

    • Mon voisin.
    • Mes amis corses.
    • Un amour oublié.
    • Moi, dans un sursaut narcissique…

    EnKonKluZion 

    J’ai enfin compris que se taper la tête contre un mur est aussi douloureux que de se la taper contre un caillou !

    Sincèrement,

    Yves.

    rosatiyves@yahoo.fr

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