POLITIQUE : Un gouvernement recyclé…

Il aura fallu attendre plus d’un mois pour avoir un gouvernement au complet avec comme fait marquant le retour d’une catastrophe, Nicole Belloubet à l’éducation nationale.

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On savait les jours d’Amélie Oudéa Castera comptés à la tête du ministère de l’éducation nationale après ses bourdes sur la comparaison entre privé et public…

Le wokisme perdure dans le public à l’éducation

Bien sûr que des parents, de plus en plus, mettent leurs enfants dans le privé au vu de la déliquescence du public où les cristallisations des problèmes du pays en matière d’immigration, de l’islamisme radical, du négationnisme… empêchent aux professeurs de donner un enseignement libre. Avec Nicole Belloubet, c’est Pap Ndiaye en blonde qui revient aux affaires. Le wokisme va redevenir la priorité de cette ministre qui avait été l’une des pires Garde des sceaux de la Vème République… Toutes les réformes initiées par Gabriel Attal, seront remisés aux oubliettes dont le port de l’uniforme.

L’indécence de Belloubet…

Et Nicole Belloubet a toutes les audaces en convoquant dans son discours de passation Samuel Paty et Dominique Bernard, deux professeurs égorgés par des terroristes islamistes, elle qui avait déclaré lors de l’affaire qu’elle n’aimait pas l’Islam. Rappelons ses déclarations : « Dans une démocratie, la menace de mort est inacceptable. Cela vient rompre avec le respect que l’on doit à l’autre (…). L’insulte à la religion c’est évidemment une atteinte à la liberté d‘opinion, mais ça n’a rien à voir avec la menace (de mort, ndlr) ». Quant au pauvre François Bayrou, il aurait refusé d’entrer au gouvernement pour désaccord avec la ligne du gouvernement…

La fin du macronisme ?

Décidément, ce gouvernement ne sait faire, à l’image de son 1er ministre, que de la com’ assis sur un ballot de paille pour faire agriculteur sans que rien ne change… Le fameux « en même temps » cher au président de la République. A l’Assemblée Nationale, il nous a fait croire à un virage à droite en vue des Européennes mais cela a été court-circuité par le président lui-même, évoquant que l’on ne peut rien faire contre l’Europe et la Commission de Bruxelles… Il faudrait que les élus Les Républicains arrêtent de servir de paillasson complaisant à un macronisme mourant qui vit ses dernières heures au vue de ce remaniement de recyclage…

Pascal Gaymard

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