Ne passez pas par la case départ – Éditions Complicités

L’auteur

Née en 1982 à Grasse sur la Côte d’Azur, Xavière Hardy dévore les livres dès son plus jeune âge avec un rêve en tête : écrire un roman. Très tôt, elle s’essaie à la poésie et aux chansons. La danse classique et Modern Jazz, le théâtre, le piano mais aussi le chant viennent enrichir son parcours artistique. Ses études supérieures en école de commerce l’amènent à Montréal où elle vit actuellement avec sa famille, travaillant pour des compagnies de jeux vidéo telles qu’Ubisoft, THQ et Behaviour. Son amour de l’écriture la rattrape un beau matin pour ne plus la lâcher, lui faisant rédiger un premier roman « Ne passez pas par la case départ », publié aux Éditions Complicités en 2020. Xavière Hardy est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ).

Quatrième de couverture

New York, Rome, Montréal. Qui se cache derrière cette inconnue qui envoie des lettres du monde entier à un homme en prison ?
Pourquoi Raphaël en a-t-il pris pour dix ans, refusant de livrer ses complices évaporés dans la nature avec le butin ? Quand Philippe met la main sur la première lettre, son instinct lui dicte qu’elle est liée de près à l’affaire de la Croisette. Un an plus tôt, le cambriolage d’une bijouterie de luxe fait la une des journaux. S’ensuivent des mois d’une enquête qui piétine, laissant au point mort le commissaire Philippe Chartreux et ses hommes.  Quel est le lien avec France, cette mère courage élevant seule son enfant dans la plus grande discrétion d’une banlieue parisienne ?  France, Raphaël, Philippe. Trois destins entrecroisés pour qui les mots auront le pouvoir de changer leurs vies. 

Extraits

Extrait 1
« Raphaël n’écoutait plus. Il avait chaud malgré le temps frais. De la sueur perla dans son dos. Les larmes montèrent. Il refusait d’y croire. Comment avait-elle pu lui faire ça ? Après tout ce qu’il avait enduré pour la protéger ? Le décor se mit à tourner, d’abord doucement puis de plus en plus vite. Ses jambes se dérobèrent sous son poids. Il chuta lourdement sur le sol, sa tête rebondissant sur le goudron craquelé.

–   Putain, il saigne !

–   Appelez le maton !

Il entendit des pas se précipiter vers lui. La voix familière de Jo résonna faiblement.

 –  Raphaël, wake-up right fucking now ! Tu ne peux pas nous laisser comme ça !

Le noir se fit. Sa dernière pensée fut pour elle ».

Extrait 2
« Il lui sourit. Une fossette se dessina sur sa joue. France craqua comme à chaque fois. Il se montrait si convaincant et au fond, elle voulait naïvement y croire. Croire qu’il lui serait possible de briser le cercle infernal des petits boulots qu’elle acceptait faute de mieux. « Faites des études ! » qu’ils lui disaient. Ses parents, ses profs, la conseillère d’orientation de son lycée. « Elle est douée la gamine, elle ira loin. » Après une mention Bien au bac littéraire obtenue haut la main, elle monta à Paris et se lança la fleur au fusil dans une classe préparatoire hypokhâgne de renom. Elle ne tint pas plus de six mois. 14 heures par jour à étudier, 7 jours sur 7. La compétition d’abord larvée, puis ouverte entre les élèves. Les jeunes du 16e arrondissement qui la toisaient de haut, elle la petite provinciale, la fille de personne. Elle craqua et se rabattit sur une Licence en Lettres Modernes à la Sorbonne. Mais la vie parisienne coûtait cher et ses parents tiraient le diable par la queue. Son diplôme en poche elle se mit en quête d’un travail. On lui proposa un premier stage. 300 euros par mois. Pas même la moitié du loyer qu’elle déboursait pour son appartement. Elle chercha un autre stage. Aucune rémunération. Elle persista. Ne trouva rien qui paya les factures. Se découragea. Accepta un vrai boulot. Serveuse. Où son latin et sa culture générale ne lui seraient d’aucune utilité ».

Extrait 3
« Elle les entendit. Nathan qui gazouillait tranquillement, bien au-dessus de toute préoccupation pécuniaire. Mina qui chantonnait en faisant son ménage pendant que les bébés la suivaient du regard, les plus grands constamment pendus à sa longue robe. Mina qui avait quatre enfants à charge, un mari toujours absent qui ramenait à peine de quoi les faire vivre, qui gardait Nathan gratuitement et qui trouvait la force de l’héberger, elle. Mina qui chantonnait parce que sa vie avec un balai à la main et l’eau courante à portée de verre valait bien mieux pour elle que le coin de pays qu’elle avait quitté. Pays où elle marchait des kilomètres avec sa mère pour rapporter de l’eau et du bois. Où elle pilait le mil des heures durant en plein soleil jusqu’à s’en fendre les doigts. Où elle mangeait toujours le même plat de tô accompagné de sauce gluante. Les premiers temps, Mina restait des heures à regarder les rayons des supermarchés, fascinée par tous ces mets qu’elle aurait un jour le plaisir de goûter. Elle s’en saisissait, les tournait, les retournait, voulait tout acheter de peur qu’ils ne soient plus là le lendemain. Puis les reposait. Et le lendemain elle revenait et recommençait. Alors oui, Mina chantonnait ».

Le roman peut être commandé dans toutes les librairies françaises : https://www.xavierehardy.com/2020/04/ou-acheter-ne-passez-pas-par-la-case.html – Site Web de Xavière Hardy : https://www.xavierehardy.com/

D’après les sources du magazine Kiosque à Grasse, Xavière Hardy prévoit la sortie d’un deuxième roman à ce jour terminé et en attente de publication. Toute l’équipe rédactionnelle du Petit Niçois souhaite un franc succès à Xavière Hardy pour le lancement de ce roman Ne passez pas par la case départ et invite les lecteurs à découvrir un roman passionnant qui mérite certainement d’être connu !

La rédaction du journal Le Petit Niçois a depuis peu, décidé de contribuer au lancement de chaque nouvel auteur dans sa nouvelle rubrique Livre « La sélection de la Rédaction ».

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