FOOTBALL : Les Aiglons en manque de lucidité et de tranchant…

C’était la reprise, 18 000 supporters ENFIN dans les tribunes, et forcément la chaleur à 15h, 37°, pour un match qui s’annonçait comme fermé entre Nice et Reims.

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Et sur ce point, il n’y a pas eu de déception, les Rémois étaient venus surtout pour ne pas perdre et repartir avec le point du match nul.

Aucune occasion rémoise…

Ils ont réussi bien qu’ils ne se soient créé aucune occasion, aucun tir pour inquiéter Benitez qui a passé l’après-midi la plus tranquille de sa vie sur un terrain de foot. Mais après tout, c’était bien aux Niçois de faire le jeu et de gagner ce match largement à leur portée. L’état de forme dans l’effectif, nous le savions, est très inégal d’un joueur à un autre. Il en est de même dans tous les clubs, me direz-vous en cette période de reprise… À Nice, Dolberg, Boudaoui, Lemina, Bard, Lotomba étaient tous remplaçants et sont entrés en cours de match sans apporter l’étincelle voulue par leur coach, Christophe Galtier. C’était lui la star de la rencontre…

Des occasions niçoises sans succès…

Sur le terrain, quelles satisfactions peut-on en retenir ? Sans aucun doute, la présence en défense du capitaine, Dante, qui nous a tant manqué, mais aussi de son alter ego désormais au milieu avec Rosario. Il crie, replace, se bat, il est exemplaire. Rosario est bien le milieu défensif dont Nice avait besoin, celui qui peut remettre les idées en place aux autres. Après, les Aiglons se sont créé 5 occasions, dont 2 franches. À la 32e’, le centre d’Atal était parfait mais raté par Todibo qui a donné le ballon de la tête dans les bras du gardien rémois, Rajkovic. À la 43e’, c’est au tour de l’autre latéral, Kamara, de centrer sur Ndoye dont la tête a été déviée en corner par Faes. Le même Ndoye aurait pu faire preuve de plus de lucidité à la 30e’, en donnant le ballon à Kluivert, seul sur sa gauche.

En attendant des renforts à Nice…

On doit aussi à ce même Kluivert une frappe à la 23e’ au-dessus des cages rémoises. À la 47e’ sur une erreur assez rare de Rajkovic, Ndoye contre le dégagement du gardien et transmet à Gouiri qui sera devancé par Gravillon. Nous oublierons très vite la seconde mi-temps, tant les deux équipes semblaient attendre la fin du match. Nul doute que cette apathie n’a pas dû être au goût de Christophe Galtier. Ce dernier n’a jamais caché qu’il lui manquait encore quelques renforts comme un défenseur central, un milieu relayeur et surtout un attaquant. Nul doute qu’il devrait être satisfait dans les jours qui viennent… Il faudra bien ça pour espérer jouer l’Europe cette saison.

Pascal Gaymard

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