BASKET – Dan Goethals : « Toujours plus d’intensité ! »

Avec la victoire probante contre Aix-Maurienne (70-57), les Sharks se sont relancés et figurent toujours à la 7ème place de Pro B, qualificative pour les play-offs.

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Mais, plus on vise haut, plus la tâche sera facile, et il ne reste que 12 matchs pour faire la différence dans un championnat où rien n’est établi et où toutes les équipes ont quelque chose à jouer, pour la montée ou pour ne pas descendre. Retours avec l’entraîneur, Daniel Goethals.

L’Antibois : Question traditionnelle, êtes-vous en phase avec votre plan de marche ?

Daniel Goethals : Encore une fois, c’est une division compliquée. Nous sommes dans le peloton des 7/9 équipes qui peuvent prétendre à la montée ou tout au moins jouer les play-offs. Ce qui me reste en travers la gorge, ce sont nos 2 matchs contre Lille. Le 1er à la maison, nous avons pêché par excès de confiance. Le 2ème, nous aurions dû l’emporter, tout s’est joué sur un coup de dé. Mais surtout, encaisser 31 points en un quart temps, ce n’est pas possible. Nous n’avons pas respecté l’adversaire, c’est un manque d’humilité.

LA : Qu’est-ce qui a pêché ?

DG : L’intensité. Parfois, on a tendance à se relâcher, je ne peux le supporter. J’insiste sur l’agressivité positive, sur l’intensité défensive. On a parfois du mal à entrer dans nos matchs et après, nous devons dépenser une énergie incroyable pour revenir. Cela peut s’avérer fatal en fin de match.

LA : Quimper demain soir (samedi 11 mars) ?

DG : C’est une très bonne équipe avec des joueurs de qualités commeDigué Diawara très convoité par des clubs de Pro A, ou encore la paire Ashley Hamilton/Ivan Vranes…Il faudra rester très concentré. Parfois, on se voit trop beau. Encore une fois, j’insiste : il nous faut faire preuve de plus d’intensité ! On a éliminé Paris, et fait jeu égal avec Dijon en Coupe de France, puis on a battu Fos en amical, autant de clubs de Pro A. Alors, est-ce qu’on a pris la grosse tête ? Il faut laisser nos adversaires en dessous de la barre des 70 points. Je sais que nous avons une équipe pour battre n’importe qui, encore faut-il jouer tous ensemble avec la même agressivité positive.

LA : Vous avez paru facile contre Aix-Maurienne ?

DG : C’est parce qu’on a mis cette intensité que je réclame de tous. Mais cette équipe pourtant dernière de Pro B a mis 30 points d’écart à St Quentin aujourd’hui leader de notre championnat… Je le redis, il n’y a pas de match facile. Nous les jouons tous pour gagner. Quimper n’est pas encore sauvé, il lui faut gagner des matchs… C’est un championnat à géométrie variable. Dès qu’une équipe se relâche, la punition tombe. Il reste 12 rencontres, j’ai dit, nous devons les jouer comme autant de 12 finales…

LA : Quel regard sur votre équipe aujourd’hui ?

DG : Je crois en cette équipe, c’est moi qui les ai choisis. Nos leaders se doivent d’être plus présents : Pollard, Derksen, Yussuf. Après nous avons un trio de qualité avec Negrobar qui progresse, Boungou-Colo qui s’affirme et Pitard notre pilier. Amsellem nous apporte sa jeunesse, Monclar, son expérience. Quant à Pansa, il a perdu sa place dans le 5 de base par manque d’intensité. La clé n’est pas un secret : il faut du travail, savoir s’adapter, se préparer minutieusement. Il faut mettre du piment dans chaque rencontre. Les deux mois qui s’annoncent seront intenses. Notre objectif n’a pas varié, nous visons toujours la montée directe.

Propos recueillis par Pascal Gaymard

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