Sting : so lovely !

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Ascenseur émotionnel. Après une première partie (de qualité) assurée par Tom Leeb, les 9000 spectateurs du Palais Nikaïa ont vu arriver la star du soir, Sting, le bras en écharpe. Opéré de l’épaule il y a tout juste une semaine, il avertit le public « ce soir je ne pourrai pas jouer… » avant de le rassurer « mais je pourrai chanter ! ». Le spectacle peut commencer !

A la manière d’un narrateur (et dans un très bon Français) il raconte ses débuts à Paris, l’occasion de chauffer la salle avec deux des plus grands tubes de Police : Roxanne et Message in the Bottle. Pendant plus d’une heure et demie, Sting a démontré qu’à 68 ans, il n’est pas l’une des plus grandes stars de la musique internationale pour rien. Avec cette tournée My Songs, il propose un best of revisité de ses chansons préférées et (évidemment) de celles du public.

Alternant entre ses tubes solos (Englishman in New York, Fields of gold) et ceux de son ancien groupe (Every breath you take, Walking on the moon), ce show retrace une carrière riche en style, et dépeint un artiste en perpétuelle évolution qui a su se réinventer tout au long de ces années. « C’était génial » raconte Julie, fan de l’artiste depuis plus de 20 ans  « C’est l’un des rares chanteurs à pouvoir rassembler autant de monde toutes générations confondues ».

Après un dernier rappel sur sa chanson Fragile, l’artiste a salué l’audience une ultime fois et lui a lancé un « A bientôt ! ». On l’espère, une promesse plus qu’un souhait…

Andy Calascione