A nouveau, Anthéa a connu une grosse fréquentation, le théâtre affichant complet, en bas à l’orchestre comme au balcon.
Jacques Gente et les 92 enfants du chœur…
Dans la salle, de nombreuses personnalités, Préfet, Sous-préfet, Parlementaires, Maires… mais en attendant, la première surprise de la soirée « très musicale » avec le chœur des Enfants du Conservatoire d’Antibes. C’est 92 enfants qui ont fait une démonstration de leur talent. Et il y en avait de tous les âges… sous la houlette de Béatrice Fontaine avec un répertoire autour de West Side Story, le Tour du monde en 80 jours, les Arbres… Après cet intermède, c’est le 1er adjoint de la ville d’Antibes Juan-les-Pins, Jacques Gente, conseiller départemental et vice-président, qui est le premier au micro. Il a insisté sur les travaux structurants, les nouveaux jardins, les investissements sportifs, la sécurité et un domaine qui lui tient à cœur, la solidarité… Et le tout, sans jamais avoir augmenté les impôts.
Alexandra Borchio-Fontimp et les stagiaires de la PMS Marine
Après les enfants du chœur, place aux 34 stagiaires de la Préparation Militaire Supérieure (PMS) de la Marine qui va entonner a capella, Le Chant du Marin, qui exalte les fondamentaux de ce corps d’Armée, « Honneur, valeur et discipline ». Normal d’être sur la scène puisque la PMS fête ses 50 ans. Le maire, Jean Leonetti, en a profité pour leur offrir un cadre de reconnaissance et de fierté. Il se retire aussitôt car c’est au tour de la Sénatrice, Alexandra Borchio-Fontimp, qui présente ses vœux. Les mots clés, modernité, solidarité, bonne humeur, auxquelles l’élue ajoute la fraternité et le partage. Elle termine par un message de confiance et d’espérance dans l’avenir…
Eric Pauget et l’ensemble des cuivres…
Toujours le Conservatoire de Musique tout proche du théâtre Anthéa, à l’honneur avec son ensemble de cuivres. Au répertoire, Duke Ellington, Breil, Gershwin… Avec 1200 élèves, 52 professeurs, et 100 spectacles, le Conservatoire est en train de s’imposer. Le Député, Eric Pauget, a repris les termes d’Alexandra, avec espérance et confiance en y ajoutant prospérité citant un auteur qu’il affectionne tout particulièrement, Saint Exupéry : « Rendre possible l’avenir… Ce n’est que dans l’action que l’on se réalise… Il n’est de richesse que d’hommes ». Il a exalté le territoire de l’Agglomération Sophia Antipolis, « une terre innovante…souvent enviée, parfois copiée, rarement égalée ». A sa suite, un film fait le bilan de l’année écoulée.
Jean Leonetti après le film de l’année…
Enfin, le maire, Jean Leonetti, président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA), après avoir remercié tous les présents, il a fait l’éloge « d’un territoire dynamique et uni comprenant 24 communes ». Il a parlé de « lucidité face au monde qui change, devant la révolution numérique », avec de nombreux nuages qu’il balaie du revers de la main pour magnifier l’action, être acteur de sa vie, en faisant preuve d’humanisme, « savoir où l’on va et pourquoi on y va ». Il a cité Hegel : « Rien dans ce monde n’a été créé sans la passion ». Pour illustrer sa démonstration, il prend à témoin le combat de David contre Goliath… puis Faulkner : « Il faut se garder des rêves assez grands, de peur de plus les voir quand ils s’éloignent ». Et d’ajouter : « Comme à Anthéa, on gagne si on est ensemble, si on voit grand avec au bout de 10 ans, plus d’un million de spectateurs ». Ce qui l’incite à fuir « les prudents qui disent toujours que c’est impossible », leur préférant « ceux qui rêvent, s’engagent, créent… ». Et de conclure : « Les vraies défaite, ce sont les combats qu’on na su (ou voulu) mener ». A chacun d’en tirer une leçon de vie pour soi-même…
Pascal Gaymard
