TaLuKoi ?! Azur à gogo(s)

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AZUR À GOGO(S) de Pierrette Mathiot – Éditions Baie des Anges

Pierrette Mathiot est une femme de passions. Après avoir enseigné l’Histoire dans un lycée antibois, elle décide de commencer par écrire son histoire, pour nous proposer ensuite des histoires, toujours aussi intrigantes que palpitantes.

En quoi notre région est-elle source d’inspiration pour votre écriture ?

La Côte d’Azur « Terre de contrastes… » Contraste entre un bord de mer attractif, urbain, densément peuplé, renommé, riche, à la beauté immédiatement perceptible et un arrière-pays à la beauté austère, montagneux, souvent difficile d’accès, de villages perchés et de bourgades de vallées. Une population très diversifiée, tant par les origines que par une implantation souvent récente et les milieux sociaux différenciés, vivant sur un même territoire mais derrière l’accueil, une interpénétration très limitée (cf. une ghettoïsation de riches : yacht, villa forteresse… zonage immobilier, isolement de certaines vallées, etc ) 

Comment est née l’idée de votre roman ?

Pas de stratégie bien établie d’avance. Le point de départ :  un récit de fête d’adolescents qui manque tourner mal (fait semi-réel, prescription trentenaire !) Puis les autres personnages sont venus, d’où l’idée d’une sorte de ronde (ou de farandole) permettant justement de montrer la diversité et les contrastes avec des réminiscences de quelques lointains faits divers.

Une idée de balade à suggérer ?!

Le canal de la Siagne entre Mougins et Grasse !

OnEnDiKoi-DuTitre ?!

Échanges entre Yves Rosati et l’auteur sur le titre

Yves Rosati : À gogo… voilà une expression que je n’avais pas entendue depuis très longtemps ! VaYenAvoirA-GoGo ! pour faire simple :

VaYenAvoirTouPleinParTouParTou !

Si l’azur est à gogo, et que gogo est au pluriel… nous allons découvrir une Côte d’Azur très colorée-S- ! par le bleu du ciel, sous un soleil ardent… Mais attention, à trop s’y approcher, on peut s’y brûler les ailes…

Pierrette Mathiot : Azur à gogo(s), c’est un clin d’œil, un jeu de mots. Un rappel d’abord de la beauté de notre région, du bleu du ciel, du bleu de la mer, de ce terme de Côte d’Azur jaillissant sous la plume de Stephen Liegeard, et qui lui serait venu, parait-il, d’une promenade sur les hauteurs de Vallauris. Ce bleu qui nous enveloppe, nous berce, déversé à profusion, « à gogo » dirait-on un peu trivialement.  C’est l’image de carte postale, l’image vantée dans le monde, l’image de beauté et de luxe. C’est là-dessus que s’ouvre le prélude de ce livre. À gogo(s) avec un « s », comme les gogos : disons les crédules, les naïfs, les candides, ceux qui croient ou veulent croire aux belles histoires. Sous l’azur, il y a les hommes (et les femmes, car les femmes comptent aussi dans ce roman) avec leurs calculs, leurs turpitudes, leurs failles, leur violence. Il y a l’argent, beaucoup d’argent avec de l’ambition, de l’orgueil, des convoitises, des éliminations.  

OnEnDiKoi-DeHistoire ?!

Échanges entre l’auteur et Yves Rosati sur l’histoire

PM : Il y a plusieurs histoires. Le roman est bâti comme un film avec des scènes annoncées par un clap ou un numéro, chaque scène concernant un personnage et généralement un lieu différent. Il peut y avoir des flash-backs, une indication de musique de fond ou de ralenti. Le roman est aussi bâti comme une farandole où chaque personnage est en relation avec un autre et ainsi de suite avec un déroulé des événements et des situations très diverses. On passe de milieu en milieu : Milliardaires, retraitée, villageoise, adolescents de bonne famille, prof stagiaire, monde de la nuit, couple d’ingénieurs.  Il n’y a pas à proprement parler de suspense, sauf à la fin, il n’y a pas d’enquête policière. Mais rassurez-vous, faits divers et meurtre il y a … les méchants qui finissent mal, les autres qui s’en sortent. La fantaisie l’emporte. Yacht et grande roue jouent leur rôle. Les lieux décrits sont plutôt centrés sur la partie ouest du département et vont du littoral : Antibes, Golfe Juan, Cannes, canal de la Siagne aux Préalpes d’Azur : haut Estéron, Thorenc, route napoléon avec une incursion-excursion pédagogique à Nice….

YR : C’est l’histoire d’une vengeance. Une femme décide de faire payer son amant, pour l’avoir battu. Mais son amant est un oligarque russe… ancien mafieux. C’est peut-être la raison pour laquelle l’autrice fait surgir d’autres histoires en parallèle, comme si elle souhaitait brouiller les pistes, effacer les indices, masquer les preuves !

OnEnDiKoi-DuPersonnagePrincipal ?!

Échanges entre l’auteur et Yves Rosati sur le personnage principal

PM : Le personnage principal est un milliardaire russe relativement maffieux ayant pour compagne une ex-starlette du porno. Dans son sillage, un agent immobilier retors et son épouse, femme au foyer avisée. Ajoutons une bande d’adolescents turbulents, une fête qui tourne mal et une prof stagiaire emplie de bonne volonté didactique. Plus une retraitée béate, mémère à son chien, un peu dépassée mais vaillante. S’ajouteront un neveu joggeur et sa compagne au goût affirmé. Un homme sauvage et solitaire, comme ses sangliers. Et une villageoise à la langue bien pendue, tenant la chronique des événements de son pays.

Et quelques comparses…. 

YR : La Bimbo est le personnage principal. Son physique aveugle son entourage. Ses bijoux détournent l’attention de ses interlocuteurs. Son rire, haut perché, amuse ses détracteurs. La Côte d’Azur est comme une scène de théâtre. Les acteurs sont en place, chacun dans leur rôle. Mais parmi eux, se cache le metteur en scène.

EnKonKluZion

Bienvenue à Galaswinda.

Sincèrement,

Yves Rosati

talukoilepetitnicois@gmail.com

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