SOCIÉTÉ : L’éducation nationale touchée par l’islamisme…

Les faits sont têtus et en l’espace de quelques jours, deux actualités se sont télescopées qui donnent un aperçu de l’ampleur du désastre qui touche l’éducation nationale mais pas que.

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Car c’est bien un problème sociétal que nous vivons avec un islamisme souvent bien visible, probablement manipulé en sous-main, qui n’en finit pas de noyauter la société française.

Le laxisme de l’éducation nationale

Tout d’abord, il y a ce proviseur au lycée Maurice Ravel qui refuse qu’une élève musulmane vienne en cours avec son voile et qui se voit menacer de mort suite à l’attitude insolente de la fille en question. Le responsable de cet établissement a décidé de démissionner mais l’Éducation Nationale, fidèle à sa doxa du « Pas de Vagues », a préféré parler de « mise en retrait » avec paiement de son traitement jusqu’à sa retraite. C’est avec de telles attitudes depuis des décennies que l’enseignement en France est sinistré avec l’empêchement aujourd’hui de parler de la Shoah, des caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo, de la tuerie des mêmes dessinateurs de Charlie. On a tous été « Charlie » et à chaque assassinat comme celui de Samuel Paty en octobre 2020 ou de Dominique Bernard en octobre dernier, soit 3 ans jour pour jour ou presque avec les mêmes cris « Allah Akbar ! », les mêmes mots de renoncements « pas d’amalgame »… Il ne faut pas oublier l’assassinat du professeur, Jonathan Sandler, à Toulouse en mars 2012 par Mohamed Merah… À chaque fois, on pointe « l’irresponsabilité des agresseurs », et la « tolérance coupable de toutes les atteintes à la laïcité » qui poussent certains islamistes à aller toujours plus loin. La démission du proviseur du lycée Maurice Ravel est une atteinte à la dignité des métiers de l’Éducation Nationale.

La responsabilité du proviseur du collège Arthur Rimbaud

Mais que dire du lynchage de la petite collégienne Samara, à la sortie de son établissement Arthur Rimbaud à Montpellier, ce 2 avril 2024 ? Parce qu’elle était musulmane et qu’elle s’habillait « normalement » (et pas à l’européenne comme cela a été dit partout), parce qu’elle était libre dans un pays dont c’est la devise, parce qu’elle ne voulait pas du voile islamiste, une autre élève portant le voile, jalouse et méchante, l’a harcelée durant des mois allant même jusqu’à lancer via les réseaux sociaux dans différents établissements scolaires de Montpellier, un appel au viol sur cette « mauvaise musulmane ». Le proviseur du collège le savait, il était informé de ce que vivait cette jeune fille. Et qu’a-t-il fait ? « Pas de Vagues » comme l’intitulé d’un film actuellement sur les écrans. Samara a été prévenue par son professeur principal que deux garçons et la fille jalouse l’attendaient à la sortie. Elle a alors téléphoné à sa mère qui a appelé la direction de l’établissement. Et quelle a été leur réaction ? Mettre dehors Samara qui s’est faite rouée de coups devant les grilles de son collège ! Samara s’est retrouvée dans le coma dont elle est heureusement sortie le lendemain. La responsabilité de la direction du collège Arthur Rimbaud devrait aussi être engagée !

Pénaliser les agresseurs mineurs

Il ne faut rien dire, pour ne pas alerter, pour ne pas perdre des points, pour ne pas avouer que le « vivre ensemble » à l’école n’est parfois qu’une illusion. Faudra-t-il isoler les élèves islamisés et les mettre dans des établissements communautaires s’ils ne sont pas assimilables dans le public et la laïcité ? Les trois agresseurs ont été mis en examen et devraient être mis en prison même en  étant mineurs alors qu’ils ont tous avoué avoir porté les coups à Samara laissée pour morte, À quand une réaction forte et définitive face à de tels événements ? Un élève quelconque qui énonce des propos islamistes ou des menaces doit être exclu a vitam aeternam de l’éducation nationale ! La tolérance 0 en la matière doit être possible et devrait être la règle.

La responsabilité des parents doit être engagée

Les parents des adolescents coupables ont eux aussi leur responsabilité et devraient être condamnés de la même manière car ces adolescents ne peuvent tenir de tels propos sans qu’ils ne soient prononcés dans un cadre éducatif. Dès lors, prison et amendes importantes pourraient être dissuasifs. Sans une volonté politique forte, la situation ne fera que se dégrader. 100 000 professeurs affirment avoir peur. 92 % des Français se sentent en insécurité. L’un des agresseurs de Samara serait un récidiviste. Que fait-il en liberté ? L’école est le lieu où se forge l’avenir d’une civilisation… Quel avenir sommes-nous en train de fabriquer aux générations futures ? Jusqu’à quand va-t-on accepter l’inacceptable ? Dans des pays musulmans, de tels provocations et faits ne seraient pas possibles. Pourquoi le tolérons-nous ici ? Et en dernière minute, nous apprenons qu’un collégien a été roué de coups à la sortie de son établissement scolaire à Viry-Châtillon… L’école publique serait-elle devenue le lieu de toutes les violences…

Pascal Gaymard

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