SOCIÉTÉ – « Je suis Charlie » signifie-t-il encore quelque chose ?

C’était le 7 janvier 2015, il y a 10 ans et les frères Kouachi, terroristes islamistes patentés, tuaient 12 personnes à la rédaction du journal satirique, « Charlie Hebdo ».

0
Auteur@LuciaFantasia-creditphoto@Flickrpro

La raison ? Un dessin du prophète Mahomet, qu’il ne faut ni représenter ni caricaturer.

Une sorte de « fascisme islamiste »

Des millions de personnes s’étaient rassemblées quelques jours plus tard pour manifester derrière ce slogan symbolique « Je suis Charlie ». Cette belle unanimité n’a hélas pas duré très longtemps car immédiatement, des « Je ne suis pas Charlie » ont fleuri sur les réseaux sociaux, prouvant que le pays des libertés, la France, avait pris une teinte brune à connotation fasciste. Alors, on va commémorer et faire de grands discours, mais dans les faits, la France est devenue un pays qui s’est fracturé, en proie à un Islamisme forcé qui ne se cache plus vraiment.. Ce mouvement radical pourrait se vanter d’avoir progressivement fait reculer la fameuse « laïcité » tant prisée dans nos services publics…

Pour un coup de crayon…

Cabu (si habitué de la Côte d’Azur et du Festival de caricatures de notre ami Thierry Arzens), Charb, Tignous, Wolinski, Honoré… nous manquent terriblement. Je me souviens avoir appris la nouvelle au volant et d’avoir fondu en larmes, la première fois de ma vie, en apprenant cette terrible nouvelle. Comment la stupidité de ces terroristes d’une lâcheté sans nom, pouvait-elle rester « impunie » ? Bien sûr, ils ont été abattus, mais que dire de ceux qui ont colporté des propos ignobles sur les victimes, tout juste après leur mort ? Ces personnes de mauvaise intention auraient aussi dû être interpellées. Ces islamistes refusent d’intégrer la France, un pays de droit. Et pourtant, partout dans le monde, il y a des pays de confession musulmane qui seraient plus à même de gérer leur comportement assassin. La France devrait être ici plus rigoureuse : chaque renoncement, chaque ligne écrite avec complaisance pour les terroristes et leurs mouvements associés comme le Hamas, le Hezbollah ou autres, font de leurs auteurs, des complices avérés des horreurs du 7 janvier 2015.

12 morts à Charlie, 130 au Bataclan/terrasses, 86 à Nice…

De ce laxisme, quelques mois plus tard, nous avons eu, le 13 novembre 2015, le Bataclan, le Stade de France et les Terrasses avec ces 130 victimes. Puis le 14 juillet 2016, l’attentat de Nice et ses 86 morts… Et toujours les mêmes marches, défilés, déclarations : « pas d’amalgame », disait-on, des propos qui hélas font bien rire les auteurs de ces drames. Car les terroristes islamistes tuent en toute connaissance de cause, parce que c’est leur combat, parce que c’est leur raison de mourir, ils n’ont pas de « trouble psychiatrique ». Et nous subissons… Un proverbe oranais dit : « Si tu es un agneau, je serai ton lion, si tu es un lion, je serai ton agneau ». On attend encore de véritables décisions politiques de lions pour en finir avec cette décadence islamiste. A quand des décisions tout aussi radicales comme l’exclusion directe de tout établissement sur le sol français pour ceux qui ne respecteraient pas les valeurs républicaines, la suspension des droits sociaux des familles devenues islamisées ou le départ des clandestins sous Obligation de Quitter le Territoire. On le doit bien à toutes les victimes du terrorisme islamiste, de Charlie au Bataclan jusqu’à Nice…

Pascal Gaymard

LAISSER UN COMMENTAIRE

Merci de poster votre commentaire
Merci d'entrer votre nom içi

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.