FOOTBALL- Nice 1 – 0 PSG : Le Gym au Super, le PSG au Diesel…

Il y avait deux équipes sur le terrain mais une seule semblait vouloir jouer pour gagner : Nice… Paris, elle, était venue pour figurer et accessoirement prendre le point du match nul.

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Avant le coup d’envoi, les pronostics n’étaient guère en faveur des Aiglons et les Marseillais étaient, pour une fois, supporters des Parisiens…

Paris la tête ailleurs…
Quoi de plus normal lorsqu’un seul point nous sépare d’eux, un point perdu par Nice face… à Marseille… Il y a des matchs qu’il ne faut pas voir à la TV mais bien dans les gradins. Comme rien ne remplace un film vu en salle, rien ne remplace un match vécu dans les tribunes avec une mention spéciale au tifo de la tribuen Sud… Cette affiche était à huis-clos et 31.949 personnes s’étaient déplacées et elles ont eu raison. Gageons qu’au vu du spectacle, de l’engagement fourni, de la volonté affichée par une équipe volontaire qui a toujours cru en ses chances, ils auront envie de revenir à condition que la circulation autour du stade soit mieux régulée… Il faut dire qu’en face, Paris avait la tête ailleurs. Les stars avaient visiblement pas envie de se blesser avant le retour à Bernabeu contre le Real Madrid (1 à 0 pour Paris à l’aller). Sans Mbappé, le PSG est une équipe sans imagination, lente, répétitive, bref, loin de l’image qu’elle donne lors de ses confrontations européennes. Et le Gym en a profité avec des joueurs solidaires qui méritent tous d’être cités.

16 Niçois valeureux… et Delort en OR !
Partons de BENITEZ. Il n’a presque pas eu d’arrêt à faire, ni de situations dangereuses à gérer hormis un tir à côté de Di Maria bien esseulé dans cette équipe. Benitez n’aura pas encaissé de but contre le leader du championnat qui a toujours 13 points d’avance. BARD a encore raturé des ballons mais il les a compensés avec une activité de tous les instants et a réussi un bon centre. DANILIUC a bien défendu en muselant Neymar dont le cinéma est permanent. Il a apporté, comme Bard, sa part offensive. TODIBO a fait son match avec un retour sur Di Maria digne des meilleurs. DANTE a été dans toutes les actions niçoises, la tour de contrôle de l’équipe. Quand a-t-il perdu un ballon, raturé une passe ? On se le demande tant c’est rare. THURAM avec sa chevelure dans le vent a été virevoltant, capable de casser des lignes tout en défendant. Il est à l’origine d’un cafouillage qui aurait pu permettre au Gym d’ouvrir le score. KLUIVERT même s’il a été plus à la peine pour passer ses dribbles, a défendu comme le lui demande Galtier et à la 85’, son face à face devant Navas aurait dû être converti en but. LEMINA comme SCHNEIDERLIN ont étté solides et précieux. ROSARIO, sans doute le meilleur avec Dante, a tout fait bien : défendre, transmettre de bons ballons, jusqu’à une tête dangereuse. GOUIRI a beaucoup tenté sans parvenir à tromper Navas. C’est lui qui donne le bon ballon à Kluivert en fin de match. DOLBERG n’a pas été protégé par l’arbitre, M. Delajod qui avait décidé de siffler que contre les Niçois. Doit-il se plaindre plus pour bénéficier de coups francs ? Son remplacement par Delort fait de Galtier, le roi du coaching, puisque c’est sur un centre cadeau de STENGS, lui aussi entrant à la place de Thuram, que DELORT d’une demi-volée a logé la balle dans la lucarne à la 88’. L’un des plus beaux buts de la saison en Ligue 1 !

Nice, 2ème…
Alors, Nice a repris sa place de 2ème avec deux points d’avance sur le rival marseillais qui recevra au Vélodrôme ce soir, l’AS Monaco qui n’a plus que le championnat à jouer après son élimination par Nantes en demi-finale de la Coupe de France. Feront-ils l’exploit de battre l’OM pas souverain sur ses terres (Clermont les a battus 2 à 0 au Vélodrôme…) ? Avec un tel état d’esprit, Nice peut aller loin, et jouer la Ligue des Champions. Il faudra pour cela battre Montpellier le samedi 12 mars puis Marseille le dimanche 20 mars avant de revenir à l’Allianz Riviera pour rencontrer Rennes, autre prétendant aux premières places… Après, il sera temps de faire un bilan à quelques matchs de la fin de saison. Et de rêver à de grandes rencontres européennes… et d’un trophée, la Coupe de France qui se jouera finalement le samedi 7 mai, bien mieux que le dimanche 8…

Pascal Gaymard

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