FOOTBALL – Montpellier 2-3 Nice : Des Aiglons à deux visages…

Cette saison, pour supporter le Gym, il fallait avoir le cœur bien accroché et l’envie d’avoir envie chevillée à l’esprit…

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Hier, entendu au PMU de mon quartier : « Tu joues quoi, toi qui es pour Nice sur leur match à Montpellier ? Ben tu sais, au vu des leurs perfs contre Brest, Clermont et Toulouse, je dirai Montpellier ou Nul. Après le 6 à 1 qu’ils sont pris à l’Allianz, ils vont vouloir se venger… Tu as raison. Montpellier, ça jour depuis que Der Zakarian a repris l’équipe. A Lyon, ils auraient dû gagner. Je te suis, Montpellier ou Nul ». Et ils ont eu tort.

Un doublé de Savanier soit 2 à 0 à la mi-temps…

Car avec ces Aiglons, rien n’est jamais acquis… Qui aurait pu blâmer nos deux parieurs à la mi-temps du match lorsque les équipes sont rentrées au vestiaire avec un score de 2 à 0 en faveur des Montpelliérains ? Personne. En 20 mn, ils avaient plié le match avec un premier but à la 7’ de Savanier sur une belle frappe. Et un second à la 17’ sur pénalty où le même Savanier a trompé facilement Schmeichel.  Ce dernier avait pourtant bien stoppé deux tentatives de Mavididi à la 33’ et à la 47’. La faute à qui ? A Bard, une nouvelle fois. Sur le premier but, il se fait lober par Chotard, et sur le second, il connaît deux grosses fautes sur Nordin pour un pénalty logique. Il faudrait ajouter qu’à la 33’, il couvre Mavididi qui aurait pu tuer le match en ajoutant un but soit 3 à 0 à la mi-temps. C’est lors de la pause que Digard, l’entraîneur Niçois, a choisi d’arrêter les frais et de le remplacer par Atal. La différence s’est immédiatement fait sentir avec à la 53’, une passe pour Laborde qui centre pour Barkley qui marque son 4ème but de la saison, très propre. Pourquoi ce joueur se réveille-t-il si tard dans la saison ? Quant à Bard, sa place n’est clairement plus dans cette équipe. Nice se doit de se doter de latéraux gauche de qualité. Combien de points a-t-il coûter dans une saison à Nice ? A 2 à 1, les Niçois se sont sentis pousser des ailes. Ils se sont mis à jouer et à remporter tous leurs duels. Comment cette équipe n’est-elle pas européenne ? Si elle avait joué tous ses matchs de cette manière, non seulement elle aurait été en finale de l’Europa Conference Ligue mais elle serait dans les 5 premières équipes du championnat…

Un doublé de Laborde soit 15 buts…

Et le festival s’est poursuivi. Entre temps, à la 65’, Atal s’est à nouveau blessé, cette fois aux adducteurs… Il est sorti, remplacé par Rosario qui a transmis deux balles décisives prouvant son utilité sur le banc et le bon coaching de son entraîneur. A la 67’, Barkley (suite à une passe de Rosario donc), bénéficie d’un contre favorable et transmet à Laborde qui en deux temps et de la tête trompe Lecomte. 2 à 2, inespéré au vu de la 1ère mi-temps. Mais l’envie à ce moment du match avait chan gé de camp. A la 79’, une combinaison Rosario/Boudaoui/Moffi trouve Laborde qui marque le but de la victoire sans le célébrer, lui l’ancien de Montpellier. Avec ce doublé, il porte son total de buts à 15, le même qu’un certain Gouiri qui a permis à Rennes de battre Monaco et de se relancer dans la course à l’Europe en prenant la 5ème place, Monaco n’étant plus maître de son destin avec sa 6ème place. Au vu de la rivalité entre Nice et Monaco, nul doute que bien des Ultras Rouge et Noir ont dû se réjouir de ce résultat. En toute fin de match, Schmeichel s’est illustré en détournant un tir de Leroy, préservant ainsi les 3 points de la victoire qui permet à son équipe de repasser 9ème, à un point de Clermont, 8ème. Il reste à bien finir la saison et à battre Lyon qui ne peut plus espérer grand-chose. Nice serait alors sans doute 8ème et pourrait avoir bien des regrets. Quel avenir pour l’OGC Nice ? Il faudrait assez vite trancher sur le poste d’entraîneur pour ne pas commettre les mêmes erreurs que l’an passé avec un recrutement tardif et incohérent… Sachez MM. Radcliffe, qu’à Nice, on se moque bien de Manchester United, c’est bien le Gym qui nous intéresse et que nous voudrions voir briller sur tous les terrains d’Europe…

Pascal Gaymard

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