CINÉMA Renaud Muselier : « Nous n’oublierons personne »

Le retour de Canneséries aura été l’occasion de faire le point sur nombre de projets cannois, et au-delà, de réaliser un état des lieux du cinéma.

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Le président de la Région Sud, Renaud Muselier, était présent à Cannes pour se rendre compte du dynamisme de la cité du cinéma et pour signer un contrat quasi « historique » avec le Centre National de la Cinématographie (CNC) en présence de son président, Dominique Boutonnat.

1700 jours de tournage dans le 06, 6500 en Région Sud

À ses côtés dans le Salon des Ambassadeurs du Palais des Festivals de Cannes, il y avait du beau monde comme Roch-Olivier Maistre, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), mais aussi Maylis Roques, directeur régional de la DRAC, Didier Abadie, directeur de l’école d’acteurs, ERACM, Fleur Pellerin, responsable de Canneséries, Françoise Bruneteaux, vice-présidente de la Région Sud déléguée à l’économie numérique et aux nouvelles technologies, Richard Galy, président de la commission culture de la Région Sud, ou encore Bernard Asso, vice-président au Département 06 délégué au cinéma. C’est bien sûr le maire de Cannes, David Lisnard, qui a ouvert les débats, qui a évoqué une filière cinéma « qui crée de la richesse, de la valeur, de l’emploi ». Il sait de quoi il parle, lui qui préside la Commission du Film 06 qui accompagne les tournages dans les Alpes-Maritimes soit 1700 jours de tournage avec des atouts en matière de paysages, de sites, mais aussi de studios avec ceux de la Victorine. Il a cité une entreprise exemplaire comme AD ASTRA qui développe son premier long-métrage après avoir été aidée au départ par le Fonds de soutien départemental doté aujourd’hui de 300 000 euros annuels. Cannes, c’est aussi le plus grand Festival de cinéma du monde qui reviendra l’an prochain, du 11 au 22 mai 2020.

14 millions d’euros en Région Sud pour le cinéma

À sa suite, Dominique Boutonnat pour le CNC a rappelé que la France avait été le premier pays d’Europe à reprendre les tournages et de s’être doté d’un Fonds de Garantie de plus de 50 millions d’euros publics auquel il faut ajouter 5 ME d’un pool d’assureurs soit au final 100 ME pour soutenir la filière cinéma. Il a souligné que la Région Sud était la collectivité qui va le plus investir lors de ce plan 2020-2022 avec + 30 % soit 14 millions d’euros dont 9 ME pour la Région Sud. Pour Dominique Boutonnat, la priorité « c’est la reconquête des jeunes spectateurs qui se dirigent de plus en plus vers les plateformes ». Pour la responsable de la DRAC, Maylis Roques, trois axes : le soutien à la production et aux tournages, le soutien aux Festivals, le soutien à la culture. Enfin, Renaud Muselier a précisé la démarche de la Région Sud en matière de cinéma. « Nous avons une pépite, car après l’Île-de-France, c’est ici qu’il y a le plus de tournages avec plus de 6500 jours ».

140 millions d’euros de retombées économiques…

Et personne ne sera oublié que ce soient les productions, les différents studios régionaux de Nice à Cannes et Martigues, l’accompagnement des talents et l’accroissement des résidences, la formation aux métiers du cinéma, les actions en faveur des jeunes avec Lycéens et Apprentis au cinéma, le soutien aux salles… Car un chiffre parle de lui-même : le cinéma en Région Sud, c’est 140 millions d’euros de retombées économiques avec une multitude de sous-traitants. S’en est suivi un échange avec les différents acteurs de la filière, les responsables de Festivals, ceux des industries techniques, et ceux des producteurs. Le mot de la fin est revenu au président de la Région, Renaud Muselier qui a devancé le maire de Cannes, David Lisnard : « je sais que vous me déposerez bientôt un dossier sur le futur musée du cinéma du Festival de Cannes ». Nul doute qu’il trouvera un écho favorable auprès du président régional…

Pascal Gaymard

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