SOCIÉTÉ – Science-Po : Repaire d’islamo-gauchistes ?

Il y aurait une minorité islamo-gauchiste à Sciences Po Paris qui gangrènerait l’établissement censé former les élites de la Nation.

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Le mouvement ne serait, malheureusement pas, que l’apanage de cette école, l’islamo-gauchisme gagnant chaque jour un peu plus d’universités françaises… comme à Menton ou Grenoble, par exemple.

Rachel, qualifiée de « Sioniste » par des étudiants d’extrême gauche

Pour en revenir à Sciences Po Paris, la situation serait bien plus grave que ce que les uns et les autres laissent entrevoir. Lors d’une manifestation propalestinienne, une étudiante juive, Rachel, aurait été interdite d’amphi parce que « sioniste ». Sans médiatisation, l’histoire, comme bien d’autres, aurait été passée sous silence. Mais le bruit autour de cet acte de racisme ordinaire insupportable a fait réagir au plus haut niveau de l’Etat. Le Premier ministre a annoncé saisir la justice après que le sujet ait été abordé en conseil des ministres par le président de la République. Il a évoqué des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables ». La direction s’est jointe à cette plainte, contrainte et forcée pour ne pas apparaître complice d’une situation qui n’a que trop duré. La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a estimé « qu’une ligne rouge avait été franchie ». Alors pourquoi n’avoir rien dit depuis si longtemps ? Pourquoi certains anciens élèves de cet établissement n’ont-ils pas pu s’exprimer car qualifiés de « Droite » alors même que la direction affirme dans un communiqué que « Sciences Po est un lieu qui prône le pluralisme et la controverse intellectuelle au service du débat d’idées et de la démocratie » ?

« Un incident dérisoire » selon Jean-Luc Mélenchon

Le directeur de Sciences Po a été renvoyé devant la justice suite à des accusations de violences conjugales et maintenant l’établissement est sous le coup d’une plainte pour antisémitisme déposée par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui a affirmé par ailleurs que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ». Cela ne date pas d’hier… Les députés LFI ont immédiatement pris la défense des organisateurs de cette « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine » affirmant que ces accusations d’antisémitisme étaient infondées et qu’elles émanaient de l’extrême droite ». Jean-Luc Mélenchon a qualifié l’affaire « d’incident dérisoire » et dénonce une « ampleur médiatique nationale ». Ce n’est pas la première fois que le leader LFI se fait remarquer pour des propos ouvertement islamo-gauchistes comme le pogrom qui ne s’appliquerait qu’aux Juifs et pas aux Israéliens ou encore sur les terroristes du Hamas qui ne seraient que « des combattants de la liberté ».

« Un climat délétère inacceptable »…

Dans son communiqué publié sur X, la direction de Sciences Po Paris observe que l’école est « traversée par le conflit au Proche-Orient et ses conséquences désastreuses sur les populations civiles » et « regrette un durcissement des relations entre ses communautés étudiantes et l’instauration d’un climat délétère inacceptable ». Une étudiante, Salomé, militante à l’UEJF, a souligné que « ce qui s’est passé mardi, c’est peut-être le point culminant de mois d’inconfort pour les étudiants juifs [depuis le début la guerre entre Israël et le Hamas]« . Selon elle, lors des cours en amphithéâtre, « la rangée est plutôt vide » à côté des étudiants juifs. Et de dénoncer une « essentialisation des étudiants pour leur appartenance religieuse qui est extrêmement grave ». « Les discussions se passent très difficilement, parce qu’en réalité, chacun veut apporter son point de vue, sans tellement entendre celui de l’autre », explique de son côté un autre étudiant à France Télévisions. 

Pascal Gaymard

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