Et force est de constater qu’à part du vent, ce président n’aura guère fait de choses mais si à chaque crise, il affiche une volonté de fer qui rouille très vite à l’usage du quotidien…
Un caïd des bacs à sable…
Au lendemain d’un remaniement où la seule prise vraiment médiatique aura été le rapatriement de la LR, Rachida Dati dont tout le monde a bien compris le deal à savoir la mairie de Paris, Emmanuel Macron avait annoncé, comme à son habitude, qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Alors, nous avons eu droit à un catalogue de mesurettes à la hauteur du personnage. Pour l’éducation, la tenue unique longtemps promise jamais mise en place. Pourquoi pas ? C’est comme pour la langue inclusive qui fait tant de ravages dans le pays, il voulait l’interdire, on attend encore… Le « congé de maternité » laisse place à un « congé de naissance », quelle belle affaire ! Il promet qu’il sera « mieux rémunéré pour les deux parents ». On attendra de voir, comme d’habitude… pour y croire. Dans le même temps, il veut « réarmer la politique de natalité ». Toujours ce vocabulaire de guerrier qui pensait que le covid, c’était la guerre, avant que la vraie, elle, ne s’invite aux confins de l’Europe, en Ukraine.
Les « classes moyennes et populaires »…
Sur le pouvoir d’achat, il veut donner la « priorité aux classes moyennes » qu’il a matraquées durant 8 ans… Quand il parle de « classes populaires », ce président hors sol fait sourire. Que connaît-il lui des classes moyennes ? Il promet 2 milliards d’impôts en moins en 2025, cela fera 30 € par habitant. Super ! On va pouvoir aller au ciné… mais sans popcorn ! Sur la santé, il va régulariser les médecins étrangers. La vraie bonne question en l’occurrence serait : Pourquoi avons-nous eu le besoin d’amener les médecins du tiers monde en France alors que dans le même temps, on a empêché de jeunes français de faire Médecine via la politique du numerus clausus qui en a découragé plus d’un ? Pour le climat, il veut « adapter nos paysages ». Serait-ce un paysage cerclé de clandestins dans les campagnes comme les résultats probants entrevus à Crépol (Drôme) avec la mort de Thomas par des voyous issus de l’immigration de Romans sur Isère ?
4 mois pour un hommage…
Pour les victimes israéliennes du HAMAS, il a promis un hommage… 4 mois après le drame. Pour Nahel, l’hommage à l’assemblée nationale et la minute de silence, c’était 24H après… Pour Thomas, il a fallu attendre 9 jours. Pour les victimes israéliennes, 4 mois, le 7 février… Il faut dire que sur le sujet, Macron a fait du « en même temps » avec des positions qui n’ont pas reflétées la plus grande clarté. Et quid des manifestations pro-HAMAS avec des déclarations antisémites qui restent toutes sans condamnations… ? Quant à l’Ukraine, selon notre président, « il ne faut pas laisser la Russie gagner » ?! Mais à quel moment, l’Ukraine peut battre la Russie ? Enfin, le plus beau dans ce fatras, c’est le déni concernant les émeutes qui auraient été organisées par des lycéens en manque d’occupation suite à la réforme Blanquer, ex-ministre de l’éducation… et par des enfants élevés par des femmes seules… Quel mépris ! Les émeutes ont surtout été organisées par des voyous dont beaucoup, issus de l’immigration et/ou d’origine étrangère, ont profité de la mort d’un des leurs dans un refus d’obtempérer suite à une arrestation policière pour piller, brûler, détruire tous les symboles de la République qu’ils honnissent car se disant d’une autre culture ! Alors audible, Emmanuel Macron ?
Pascal Gaymard