LITTERATURE BIOT – 2e Prix Frantz Di Rippel : Les Aurores Incertaines de Samuel Forey

C’est à l’auberge des Amandiers à Sophia sur le territoire biotois que la 2ème cérémonie de remise du prix Frantz Di Rippel.

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Petit rappel, qui est Stéphane Frantz Di Rippel ? C’est un directeur d’hôtel Novotel à Abidjan lors de l’affrontement entre le président Laurent Gbagbo, et son adversaire qui avait gagné les élections, Alassane Ouattara. Il avait refusé de dire aux assaillants, partisans de Gbagbo, où se trouvaient les journalistes français et cela lui a coûté la vie.

La famille Di Rippel présente

Pour cette 2ème édition, le maire, Jean-Pierre Dermit, accompagné de son adjointe à la culture, Martine Aufeuvre, et de la conseillère départementale, Sophie Nasica, a présenté les différents membres des trois prix remis lors de cette soirée, le Prix des Lecteurs, celui de la Ville de Biot et enfin, le Prix Frantz Di Rippel. L’animation de la soirée était confiée à Florian et Benjamin qui ont rappelé les gagnants de la 1ère édition 2022 avec « Le clandestin de daesch » de Christophe Lamfalussy et Georges Dallemagne. Pour cette 2ème édition, le groupe Accor (propriétaire de l’hôtel d’Abidjan) est devenu partenaire ce qui tombait sous le sens. Lors de cette remise de trophées issus des artisans verriers de Biot, la famille Di Rippel était au complet au premier rang, sa femme, sa sœur, ses filles.

6 livres présélectionnés

Au total, 6 livres avaient été présélectionnés : Les Aurores Incertaines de Samuel Forey, Les Enfants du Purgatoire de Claude Ardid, Jeunes à crever de Guillaume Auda, La mort fantôme de Guerric Poncet, Nos amis Saoudiens d’Audrey Lebel et Silence dans les champs de Nicolas Legendre. Bien des membres du Jury, grands reporters, n’étaient pas présents car tous sur le terrain à Jérusalem, en Israël. Parmi eux, trois sont des rescapés de l’hôtel d’Abidjan et doivent la vie à Stéphane. Ils ont témoigné en visio pour s’excuser de n’être pas à Biot et ont raconté leur amour pour cet homme qui les a sauvé. Qu’ils s’appellent Omar Ouahmane, Michel Scott, ou Gregory Phillips. Ce prix est une promesse faite par un correspondant de presse local, Jean-Michel Poupart, à Jacky, le père de Stéphane. Il mourra avant mais désormais ce prix littéraire est inscrit pour durer.

Les lauréats : Samuel Forey, Guillaume Auda, et Claude Ardid

Après la présentation, les discours, les trois Prix ont été remis par les membres présents des trois Jurys. Tout d’abord, le Prix des Lecteurs Azuréens qui a été remis par Jean-Laurent Terrazoni, unanimement, aux Enfants du Purgatoire de Claude Ardid sur la souffrance des enfants martyrisés de la Brigade des Mineurs de Marseille. L’auteur a passé trois mois en immersion auprès de ces professionnels usés par tant de sévices. Le livre pourrait devenir une série TV. Le Prix de la Ville de Biot a été remis par le maire, Jean-Pierre Dermit et son adjointe présidente du Jury, Martine Aufeuvre à Jeunes à crever de Guillaume Auda qui a suivi le procès des assassins terroristes du Bataclan. L’auteur a lui aussi connu Stéphane au Novotel d’Abidjan et ce souvient d’un homme bienveillant et toujours rassurant. Enfin, le Prix Frantz Di Rippel est revenu à Aurores Incertaines de Samuel Forey sur la révolution en Egypte. Une bien belle soirée pour saluer le courage incroyable d’un homme exceptionnel qui s’est sacrifié pour sauver d’autres vies.

Pascal Gaymard

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