Forcément le programme du mercredi a été écourté suite à l’impossibilité d’avoir des places, toutes les séances affichant complet… Du jamais vu dans une vie de journaliste cannois… Parce que le Festival, c’est aussi un travail considérable pour avoir des interviews, ce qui est de plus en plus difficile, les professionnels de la profession ne restant pour la plupart que quelques jours et étant tous « surbookés »… À ce stress s’ajoute maintenant l’obligation d’avoir un billet pour entrer dans une salle, empêchant d’organiser librement son temps et de changer d’avis en cours de journée en fonction des rendez-vous et des obligations professionnelles de chacun…
Du coup, c’est à la Quinzaine des Réalisateurs que nos regards se sont tournés et bien nous en a pris. Le film d’ouverture, L’ENVOL de Pietro Marcello avec Louis Garrel, Juliette Jouan (Première apparition), Noémie Lvovsky, Raphaël Thiéry, Yolande Moreau entre autres. Cette romance douce-amère qui se passe en Normandie mais qui pourrait avoir été tourné dans tous les pays du monde, est universelle. La perfection du jeu des comédiens, la grande maîtrise de la réalisation, la beauté des paysages, le ton du film mais aussi son rythme en font d’ores et déjà, l’une des bonnes surprises de ce premier jour de Festival.
A Un Certain Regard, dans l’antre de Debussy, l’une des salles cannoises les plus attrayantes, ce sont les TIRAILLEURS sénégalais avec Omar Sy qui ont fait l’ouverture en présence de la présidente du Jury, la très belle et lumineuse, Valeria Golino, forcément sublime et qui devrait nous livrer un joli palmarès, le Vendredi 27 Mai…
À la Semaine de la Critique, c’est Julianne Moore qui dans WHEN YOU FINISH SAVING THE WORLD interprète une mère que tout oppose à son fils sous la houlette de Jesse Eisenberg, le Mark Zuckerberg de The Social Network. Elle avait illuminé la cérémonie d’ouverture dans une robe blanche très échancrée, du superbe effet.
Enfin, il était attendu, il était là, Tom Cruise, 30 ans après Horizons Lointains, est de retour pour présenter MAVERICK : TOP GUN ! D’abord à 16h pour un échange en salle Debussy avant que de rejoindre le pied des Marches pour une longue séance de dédicace, puis la montée avec les avions de la Patrouille de France qui sont passés par deux fois au-dessus du Palais des Festivals ! Il est vrai que c’est le 75e…
Retrouvez les photos de Dominique Maurel sur son site.