HOMMAGE : François Cutajar nous a quitté…

C’est toujours difficile de parler d’un ami et d’en faire l’hommage, une fois qu’il nous a quitté… François Cutajar avait 70 ans, et il était depuis 15 ans un partenaire, un compagnon, un conseiller.

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Assureur de profession, il l’était aussi du Journal, Le Petit Niçois. c’était un sage à la parole toujours juste. Sa passion, c’était le sport et le Basket avant tout. Il a présidé durant 10 ans l’US Cagnes Basket mais il lui a consacré sa vie. Ces derniers temps, il avait laissé sa place à son fils Dominique, qui est l’actuel président du club mais aussi celui qui lui a succédé à la direction de son cabinet d’assurance. Pour autant, François était toujours là aux entraînements, lors des matchs, toujours aussi passionné et joyeux de suivre son équipe, ses petits… Dire que c’était un homme chaleureux est une évidence mais plus que ça, il était fraternel. Il en avait connu des drames dans sa vie comme la perte d’un de ses fils, Christophe, mort d’un arrêt cardiaque lors d’un match en 2007… Ceux qui le connaissaient bien, savaient qu’il ne s’en était jamais tout à fait remis. En 2014, je l’avais encouragé à entrer en politique dans sa commune, Cagnes-sur-Mer, sur la liste du maire sortant, Louis Nègre. Il était devenu conseiller municipal délégué à l’emploi et aux affaires juridiques. En 2020, nous en avions beaucoup parlé ensemble. Il avait finalement opté pour un retrait car, très ami avec Josy Piret, l’ex-1ère adjointe au maire, qui est candidate à la mairie, il n’avait pas voulu tranché avec Louis Nègre qu’il considérait également comme un ami. La politique n’était pas tout pour lui, son club, sa famille, ses amis l’occupaient bien assez. Lors du 1er tour des élections municipales, il avait tout de même fait le tour des bureaux. Il voulait être au cœur de l’action, comme d’habitude. La dernière fois que je l’ai vu, soit le mercredi 18 mars, il se disait fatigué. Son opération des dents ne s’était pas très bien passée, il se sentait faible. Personne alors n’avait pensé au COVID-19… Quelques jours plus tard, il était entré au service des Urgences de l’hôpital de la Fontonne à Antibes. Mis en coma artificielle sous respirateur, il y est resté 3 semaines… Mardi 7 avril, son état était stable, la décision a été prise de le réanimer. Il ne l’a pas supporté et il est décédé dans la nuit de mardi à mercredi. A sa femme, Bernadette, à ses fils, Pascal et Dominique, nous présentons toutes nos plus sincères condoléances de la part de la rédaction du Petit Niçois. Il va nous manquer terriblement… Comment parler de lui au passé ?

Adessias François.

Pascal Gaymard