FOOTBALL-Nice 1 – 2 Metz : Une question d’habitude…

Encore une fois, à domicile, Nice n’a joué qu’une mi-temps sur deux avec à la clé, une énième défaite, logique somme toute.

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Cela devient même un peu lassant, de dire et redire toujours la même chose d’une semaine sur l’autre.

Une mi-temps insipide… et 2 à 0
Nice aujourd’hui, est à 6 points de Nantes et de Lorient, les premiers barragistes… 29 points contre 23 points pour leurs suivants. Est-ce que l’on sent que Nice pourrait descendre à l’issue de cette saison catastrophique ? Est-ce que les joueurs pourraient mettre leur ego de côté pour essayer de sauver ce qui peut l’être encore ? Quand il est entré et qu’il a fait une belle perf, Schneiderlin a refusé le brassard que lui tendait Lees-Melou, préférant le laisser à Claude-Maurice… L’ambiance dans le vestiaire niçois ne doit pas être des meilleures. La première mi-temps des Niçois est indigeste, indigne d’une équipe de Ligue 1, inacceptable. Mais tout ceci, nous l’avions déjà dit contre Marseille, Bordeaux… Après 45 minutes, il y avait 2 à 0 en toute logique. Les deux buts messins sont des exercices d’entraînement. L’apathie des joueurs niçois est préoccupante et inadmissible. Pelmard qui avait été mieux ces derniers temps, a laissé Udol centrer tranquillement pour Gueye sur le deuxième but. Même Todibo pourtant impeccable depuis son arrivée a laissé entrevoir des signes de faiblesse. Quelle triste saison !

Gouiri, un penalty et c’est tout…
Après, en 2ème mi-temps, le Gym s’est réveillé timidement et Gouiri est allé tout seul chercher un pénalty qu’il a lui-même transformé. Il est le seul Niçois à sortir du lot. Boudaoui a été actif devant la défense ou seul Saliba émerge. Après, Benitez fait ce qu’il peut. Quant à l’attaque, Ursea nous dit qu’il avait laissé Maolida au repos contre Marseille car il avait une gêne. Alors soit il l’a toujours, et cela peut constituer une excuse, soit il n’a plus de problème et son cas est alors préoccupant. Une telle inutilité sur le terrain confine à l’erreur de casting. Quant à Ndoye, lui aussi a été transparent. À quand la titularisation de Sellouki, amateur de 20 ans, qui a plus fait en 28 minutes que les deux autres réunis en plus d’une heure (Maolida et Ndoye). Antonetti a bien joué son coup, il a muselé en marquage individuel, Lees-Melou et Claude-Maurice, les deux dépositaires du jeu niçois ou ce qu’il en reste… Contre Rennes, Lotomba, Attal et Dolberg devraient revenir. Rennes est en crise de confiance et pourrait bien se relancer contre ce Gym moribond qui aime faire des cadeaux et relancer les équipes jouant contre elle. Quant à la Coupe de France, c’est déjà fini au vu du tirage des 16èmes contre Monaco…

Pascal Gaymard

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