FOOTBALL- Nice 1 – 1 Rennes : Une occasion ratée vers la Ligue des Champions…

C’était comme une finale puisque Rennes devance Nice de deux points avant le match tout comme Marseille, donc malheur au vaincu… et il n’y en aura pas.

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Dès la présentation des équipes, une évidence, Nice sera une équipe offensive avec 4 éléments alignés ensemble, Gouiri, Delort, Dolberg et Kluivert car les Aiglons ne marquent plus…

Dolberg aurait dû ouvrir le score…

Meilleure défense contre meilleure attaque, ce match avait les attraits pour attirer la foule des grands rendez-vous avec au total plus de 24 000 spectateurs. Et pour une fois, les Niçois n’ont pas attendu une mi-temps pour entrer dans son match. Ils se sont créé les plus belles occasions lors de la première mi-temps où Rennes semblait être un peu à la traîne. Dès la 4’, le trio offensif Delort puis Dolberg et Gouiri pour la finition, aurait pu donner raison à Christophe Galtier d’avoir fait ce choix qu’il annonce définitif pour les matchs à venir de cette fin de saison. Le tir de Gouiri frôle la lucarne d’Alemdar, le goal rennais. A la 27’, Dolberg aurait dû ouvrir le score, sa tête lobée ayant fait mouche mais l’arbitre, M. Bastien, estime qu’il y a une faute imaginaire du Danois sur Aguerd, le défenseur Breton… Delort de loin à la 32’ aurait aussi pu ouvrir le compteur des Azuréens. De leur côté, les Rennais ne sont pas en reste et Majer était à deux doigts d’ouvrir le score mais en position de hors-jeu. Benitez était sur la trajectoire de sa frappe et il le sera encore sur un coup franc de Bourigeaud, particulièrement dangereux dans cet exercice de coup de pied arrêté. A la mi-temps, 0 à 0…

A la tête de Delort répond celle de Terrier…

Dès le début de la 2ème mi-temps, les Niçois vont trembler. Atal perd la balle et Laborde efface Todibo, qui ne nous avait pas habitués à une si piètre performance. Le tir de l’attaquant rennais va heurter le poteau de Benitez. Ouf ! Atal, le meilleur Niçois lors de ce match très tactique, va se rattraper quelques minutes après, à la 67’, en servant de l’extérieur du pied, Delort dont la tête croisée ne laisse aucune chance à Alemdar. Nice venait de se faire le plus dur en ouvrant la marque dans une rencontre plutôt fermée. Mais au lieu de les abattre, ce but va galvaniser les Bretons qui repartent à l’attaque en étant alors bien plus rapides, efficaces, incisifs que leurs adversaires du jour. Durant 11’, les supporters niçois vont y croire. Mais une autre faute de Todibo qui aurait pu lui valoir un 2ème carton soit donc le rouge de l’expulsion, va donner à Bourigeaud, l’occasion d’un coup franc en or sur lequel Terrier va devancer Dante de la tête pour l’égalisation.

Une fin de match haletante… avec Benitez à la parade encore…

La fin de match sera crispante pour les Azuréens qui auraient perdre ce match sur un corner de Bourigeaud où la reprise d’Omari (86’) sera contrée sur sa ligne de but par Atal ou lorsque Terrier (88’) se présente seul devant Benitez qui détourne sa frappe. Mais les Niçois par Guessand qui venait de rentrer auraient pu l’emporter sur un centre d’Atal si Guessand avait été plus efficace. D’ailleurs, Galtier n’aura pas de mots assez sévères pour dénoncer le manque d’engagements des entrants. Certes, Nice est encore dans la course pour l’Europe mais la Ligue des Champions s’éloigne quelque peu. Il faudra jouer tous les matchs à fond en étant plus solidaires, et donc plus efficaces notamment le dimanche 10 avril à Lens, puis le dimanche 17 avril contre Lorient avant de se rendre, le mercredi 20 avril à Monaco. Gageons que Galtier saura trouver les mots et les schémas de jeu pour que Nice décroche une place pour l’Europe et pourquoi pas la plus belle si ses adversaires commettent eux aussi des faux pas…

Pascal Gaymard

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