Comment ne pas supposer au vu des chiffres en question, que les incidents allaient être inévitables. Pourquoi n’avoir pas empêché les Allemands renforcés par des Parisiens de venir à Nice ou encore d’en limiter leur nombre ? Et que pensez de ces crétins qui n’avaient fait le déplacement que pour « casser du Niçois »… Celui qui est tombé entre deux tribunes pour éviter un fumigène est un supporter du PSG, ami des ultras de Cologne… Les supporters niçois, eux, n’ont rien à se reprocher. Espérons que le club allemand soit lourdement condamné et ses voyous avec.
Laborde et Delort se sont régalés
Pour en revenir au jeu car c’est plutôt ça qui nous intéresse, les Aiglons ont livré certainement leur meilleur match de la saison avec de nombreuses promesses qui pourraient s’avérer gagnantes à l’avenir. Tout d’abord, la paire Delort/Laborde en passe de (re)devenir effic ace et gagnante. L’exter du pied gauche de Laborde pour Delort qui aurait dû marquer sur ce coup. Idem lorsqu’il a rendu la monnaie de sa pièce à son compère quelques minutes plus tard, la volée de Laborde touchant la barre du gardien Allemand, Schwäbe. Il y a aussi le but égalisateur sur penalty de Delort suite à un coup franc de Laborde, détourné de la main par un défenseur Allemand. Mais ce résultat nul est mal payé pour des niçois qui auraient mérité de gagner ce match. Car à la 19’, Thielmann avait échappé à Todibo pour centrer sur Tigges seul devant le but vide, Bulka ayant été abandonné par sa défense.
Une bonne défense, un milieu actif, une paire retrouvée en attaque…
Et pourtant, la charnière Todibo/Dante a retrouvé de sa superbe, Lotomba de sa générosité, dommage que Joe Bryan ait été à la traîne. On attendra avant de le condamner mais l’entrée de Bard à la 72’ a fait beaucoup de bien à l’équipe azuréenne. On lui doit ce très beau centre pour la tête de Laborde sauvé par Schwäbe, la balle du match pour Nice. Thuram, Beka, Diop, Boudaoui ont fait leur match au milieu tandis que Bulka a prouvé qu’il était meilleur que Schmeichel du moins actuellement. Cette équipe promet des lendemains qui chantent et elle serait bien inspirée de commencer dès ce dimanche à Ajaccio. Après, il faudra se rendre à Belgrade pour rencontrer le Partizan, l’ex-club d’un Niçois célèbre, Nenad Bjekovic. Ce Partizan qui n’a fait que match nul contre le FC Slovacko (3-3) réputé comme étant le club le plus faible du groupe.
Pascal Gaymard