Car depuis un certain match arrêté à Nice suite à des jets de bouteilles d’eau des deux camps, l’OM est devenu le meilleur ennemi du supporter Niçois.
La tête de Guessand
Comme dans un match de boxe, les deux entraîneurs Italiens se sont livrés au jeu des déclarations mais au final, le jeune Francesco a eu raison du vieux Gennaro. Et c’est cela qui compte et que l’on retiendra : Nice a battu Marseille 1 à 0 et a repris, momentanément, la tête de la Ligue 1. Et grâce à quoi ? A un coaching génial de son entraîneur qui a décidé à la 72’, de faire sortir Moffi qui n’a eu qu’une seule occasion à la 40’, par Guessand, le jeune Niçois aux dents de loups qui sur un bon coup-franc de Boga (l’attaquant Niçois le plus actif) a pris le meilleur de la tête pour ouvrir…et clôturer le score de la partie à la 80’. Ce ne sont pas les 8’ de temps additionnel qui allait changer quelque chose.
L’expulsion du sale type Balerdi
Il y a eu aussi des faits de jeu importants. Tout d’abord, la blessure de Lotomba, remplacé par Rosario puisqu’Atal a choisi le soutien au terrorisme islamique plutôt de celui de ses partenaires de jeu. Dans un rôle qui n’est pas le sien, Rosario a tenu le job et a même provoqué Balerdi qui a pris un second carton jaune, synonyme d’expulsion. C’était à la 78’. La suite on la connaît… Arrêtons-nous un instant sur le cas de ce joueur Marseillais. Est-ce professionnel d’aller devant la Tribune Sud pour provoquer les supporters Niçois ? Ce type de réaction ne devrait-il pas être sanctionné par les arbitres ? Donc, personne à Nice n’a regretté la sortie de ce faiseur de trouble.
La défense du Gym impériale
Après, il faut bien dire que le milieu Marseillais a parfois semblé dominer son homologue Niçois, surtout en étouffant le poumon Rouge et Noir qu’est Youssouf. Les Rongier, Harit, Sarr, Veretout, Ndiaye, ont fait le job. Aubameyang à la 73’ a touché le poteau extérieur, Harit de la tête à la 62’ a été contré par le gardien Niçois ou encore Ndiaye à la 89’ a vu son ballon frôlé le poteau de Bulka, le match a longtemps été indécis, en témoigne la possession de balle 50/50. Ce qui a fait la différence ? La défense de fer du Gym avec un Todibo toujours aussi efficace, un Dante toujours aussi patron et un Bard qui s’est transformé depuis le début de la saison. Avec cette combativité, ce sérieux, et ses atouts individuels, Nice peut aller loin. Il faudra poursuivre cette invincibilité voire gagner à Clermont le vendredi 27 octobre à 21h, avant de recevoir Rennes le dimanche 5 novembre à 20h45 puis d’aller à Montpellier, le vendredi 10 novembre à 21h…
Pascal Gaymard
