À Metz, un chiffre ne trompe pas : 68% de possession de balle et une maîtrise qui a dégoûté les Messins.
Un centre parfait de Bard pour Boudaoui
Contrairement face à Brest où la sublime reprise de volée de Boga avait fracassé la barre transversale, les Niçois ont eu la bonne idée de marquer tôt dans le match suite à un centre parfait de Bard pour Boudaoui qui n’avait plus qu’à pousser la balle dans le but vide. C’était la surprise du chef, Francesco Farioli, qui a lancé comme titulaire Boudaoui en lieu et place de Sanson qui n’avait pourtant pas démérité. Mais l’entraîneur Niçois veut que tout son groupe se sente concerné, que personne ne se croît sur la touche… L’ombre de Beka plane sur cette équipe. A ce titre, l’entrée à la 90’ de Claude-Maurice prouve l’intention de son entraîneur. Comme celle de Bouanani ou de Guessand aux 84’ et 67’ ou encore celle de Perraud aussi à la 84’. Par contre, l’Italien est intransigeant sur les cartons jaunes. Quand on en prend un, on sort. C’est ce qui est arrivé à Thuram à la mi-temps. Averti à la 21’ et bien qu’il est déclenché un beau tir à la 4’, il a dû laisser sa place à Sanson… A la pause, Nice menait donc 1 à 0.
Une défense de fer…
Et l’on se demandait bien comment les Messins pouvaient marquer tant la défense Niçoise dégage une impression de verrou. Lotomba a défendu sur son côté droit et l’a plutôt bien fait. Il n’a pas eu d’activité en attaque. A l‘inverse de Bard qui est le meilleur Aiglon de ce début de championnat. Il est partout et développe une activité étonnante. C’est par lui que le but est arrivé mais il est aussi intraitable en défense. Au centre, il y a l’une des meilleures paires d’Europe : Dante sur lequel le poids des ans glisse et qui s’est permis encore deux belles ouvertures pour Laborde et Moffi bien qu’il ait été soumis à un marquage individuel, et Todibo qui a établi un record avec 188 ballons touchés dans la partie. Dans les buts, Bulka fait l’unanimité avec encore de bels arrêts sur des tirs de loin des Messins à la 28’ et la 93’. Le milieu aussi est solide où Youssouf devant la défense tient la baraque. Reste l’attaque. La qualité est là, il faut juste qu’ils apprennent à vivre ensemble. A la 58’, le pointu de Moffi aurait pu lui permettre de marquer son 4ème but… mais le gardien Messin, Oukidja, était là. Après la trêve, Nice retrouvera Marseille le samedi 2& octobre à 21h et là, il n’y aura que la victoire qui comptera !
Pascal Gaymard