FOOTBALL – Bâle 2-2 Nice : Moffi mais pas de victoire…

L’OGC Nice est la dernière chance de la France en Coupe d’Europe et a raté d’un rien la perf parfaite hier à Bâle, au parc Saint-Jacques.

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Certes, un match nul, 2 à 2 en quart de finale de Coupe d’Europe Conference à l’extérieur, ce n’est pas si mal… mais…

Amdouni, double buteur

Mais les Niçois devaient gagner ce match. Sur le premier but sur pénalty d’Amdouni, excellent joueur que Nice pourrait recruter, Todibo commet la faute sur Dan Ndoye très remuant face à son ancien club. Sur le 2ème, celui de l’égalisation, toute la défense laisse étrangement seul le même Amdouni qui de la tête, à bout portant, n’a pu qu’ajuster Schmeichel. Pourtant, tout n’a pas été à jeter pour le gardien Azuréen. Ces deux arrêts à la 66’ face à Lang et surtout à la 91’ devant Ndoye ont sans doute sauver son équipe de la défaite. Car dominer n’est pas gagner… Les manques Niçois sont connus et sont devenus récurrents contre les Suisses : le manque de joueurs de talent sur les ailes à l’arrière. Certes, à droite, il y a Lotomba et Atal mais les deux sont blessés… Rosario fait ce qu’il peut mais il n’est pas un spécialiste du poste et c’est lui qui a oublié Amdouni sur le 2ème but Suisse… et ce, même s’il est à l’origine du bon centre qui a engendré l’égalisation de Moffi.

Le ciseau somptueux de Moffi, auteur d’un doublé

Car tout avait mal commencé pour le Gym. Ndoye avait échappé au marquage d’un Amraoui qui a démontré ses limites et qui n’a jamais été au niveau dans son poste de latéral gauche. Nice a un manque qui devra impérativement compenser lors du prochain mercato d’été. La suite, on la connaît, Todibo bouscule Ndoye dans la surface, pénalty indiscutable (26’). Schmeichel est pris à contre-pied. A ce sujet, à quand une règle imposant que le tireur ne doit pas s’arrêter au moment de son tir ? Le spécialiste, Neymar, en a fait une religion et c’est très pénalisant pour le gardien et presque un acte d’anti-jeu… Il faudra attendre 12’ pour que le centre de Rosario trouve la tête de Ramsey pour Laborde qui bute sur le gardien Suisse, Hitz (l’ancien de Dortmund) mais Moffi rôde et marque de près. Un vrai but à la Delio Onnis… Et juste avant la mi-temps, le centre de Laborde, excellent comme à son habitude, trouve le ciseau acrobatique d’un Moffi touché par la grâce. Son but restera comme l’un des plus beaux de cette année…

La faiblesse niçoise, les arrières sur les ailes

Dès lors, les Aiglons ont mis le pied sur le ballon à l’image des meilleurs sur le terrain, Dante et Boudaoui (avec Laborde et Moffi) et tout le monde croyait que Nice allait l’emporter. Les joueurs aussi sans doute. Ils allaient payer cash, leur coupable relâchement dans le marquage. Lang pas du tout attaquer par un Melvin Bard à côté de la plaque (qui avait remplacé à la mi-temps Amraoui), a eu tout le loisir d’ajuster son centre pour la tête d’Amdouni qui devance Rosario, perdu lui aussi. Et le score final, 2 à 2 aurait pu s’aggraver lorsque Ndoye à la 91’ a trouvé Schmeichel qui a détourné du pied sa tentative. Cela aurait même pu donner la victoire à Bâle. L’entraîneur, Didier Digard, l’a bien souligné, il ne faudra pas commettre les mêmes erreurs au match retour, le jeudi 20 avril où le stade doit afficher complet, comme contre le PSG. En attendant, il faudra se rendre à Brest qui se bat pour ne pas descendre et où les ex-Niçois sont légion tels que Lees-Melou, Honorat, Hérelle et Loïc Rémy. Didier Digard espère toujours une heureuse issue dans ce championnat avec une qualification européenne devenue, pourtant, des plus hypothétiques…

Pascal Gaymard

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