COVID-19 : Traitement de choc pour les Alpes-Maritimes

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Crédit photo Ville de Nice

On s’attendait à des annonces, et annonces il y a eu. En visite à Nice ce samedi 20 février, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Veran se devait d’apporter des réponses au département le plus impacté par le coronavirus ( taux d’incidence de 577 pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est inférieur à 200). Accueilli par le président de la Métropole, Christian Estrosi, le ministre a donc présenté de nouvelles mesures et aides pour les Alpes-Maritimes.

Nerf de la guerre, les vaccins sont à l’heure actuelle, les seules armes à notre disposition pour lutter contre l’épidémie. Le ministre a annoncé l’arrivée dans les prochains jours de milliers de doses en urgence de vaccins dont 3.500 doses du vaccin Pfizer dès le début de la semaine prochaine. Des doses du vaccin Astra Zeneca seront également envoyées par la suite.

A la rentrée scolaire, d’ici deux semaines, les dépistages salivaires, beaucoup moins pénibles à effectuer que les tests PCR (nez) seront déployés dans les écoles du département. De quoi faciliter la détection de clusters potentiels.

Vers un confinement local ?

Toutefois, ce sont biens les restrictions qui risquent d’être renforcées. Malgré le couvre-feu imposé à 18h comme dans le reste du territoire national, de nouvelles mesures devraient être prises par le préfet : Confinement partiel ? Confinement total ? Confinement le week-end ? Avancer le couvre-feu? Toutes les options sont sur la table.

Le préfet va s’entretenir ce weekend avec les élus locaux du territoire afin de définir une stratégie. La décision sera normalement annoncée dimanche soir au plus tard.

Andy Calascione

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