C’est à quelques mètres du Fort Carré que cette journée mémorable a commencé. Mémorable oui, le mot n’est pas trop fort puisque ce lundi 26 octobre marque l’entrée de la ville d’Antibes dans le réseau des « Sites historiques Grimaldi » *. Une évidence quand on sait à quel point le château Grimaldi, reconverti en Musée Picasso, est symbolique pour la commune. C’est d’ailleurs dans cet ancien fief monégasque que la journée s’est poursuivie. Le maire d’Antibes, Jean Leonetti, accompagné du Prince de Monaco, Albert II, se sont retrouvés au deuxième étage du lieu où une présentation exceptionnelle avait lieu : Quatre parchemins manuscrits datant du XIVe au XVe siècle reconnaissent la seigneurie d’Antibes aux Grimaldi. Des documents historiques important pour le patrimoine local et mis aux enchères de l’autre côté de la Manche. Ils ont pu être racheté par la Ville avec une participation financière monégasque. « Vous êtes ici chez vous » a déclaré le maire de la commune à Son Altesse Sérénissime « C’est la première fois que nous vous accueillons dans une visite officielle sur le territoire d’Antibes Juan-Les Pins…et nous espérons que reviendrez souvent ». Pour le Prince, dans ce contexte difficile, ces racines retrouvées avec Antibes sont un « touché terre dont nous avons tous besoin pour ne pas perdre pied dans un monde plus que jamais incertain ».
Sites historiques Grimaldi : un lien avec Monaco
Antibes vient de rejoindre un prestigieux réseau, celui des sites historiques Grimaldi. Il rassemble les communes qui ont un lien particulier avec la famille princière. Des sites historiques mais aussi d’anciens fiefs font partie de ce maillage. Il en existe beaucoup en France, plus de 120 et beaucoup en Italie. Chaque année de nouvelles communes rejoignent ce réseau. En plus des panneaux qui signalent cette appartenance, il existe aussi un label qui peut être attribué à des produits réalisés dans ces sites historiques : l’huile d’olives des Baux de Provence ou encore le nougat de Montélimar en font partie.
Andy Calascione
