HUMEUR-Une drôle d’époque…

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Qui aurait pu prédire il y a 4 ans lors de l’élection présidentielle que la France serait dans un tel état, que la vie aurait changé à ce point, que la fracture sociale serait aussi grande ? Personne. Bien sûr, la situation de la pandémie est mondiale et il ne s’agit pas de stigmatiser Emmanuel Macron plus qu’un autre, mais quand même. Combien d’approximations, combien de mauvaises décisions ont été pris par ce gouvernement et le maître de l’Élysée ?

Nous n’allons pas refaire le film sur les masques inutiles devenus indispensables, sur les confinements et déconfinements en série multipliant les « vagues » virales, sur le manque des vaccins jusqu’à la vaccination quasi obligatoire quand ils sont là et payés à prix d’or, les laboratoires augmentant unilatéralement leurs prix… Au bout du compte, cela fait beaucoup si l’on ajoute les divers conflits d’intérêts qui sont dénoncés par des médecins immédiatement traités de « complotistes », le mot définitif pour faire taire son contradicteur.

Mais il y a plus grave encore. Là où Mai 68 avait échoué à faire exploser les familles, dernier socle à résister à ses boutonneux de service nourris de stalinisme et de maoïsme, Emmanuel Macron l’a fait ! Imaginer un repas de famille le dimanche, famille enfin réunie après des jours de confinement et de « gestes barrières » imposant que chacun finalement reste chez soi. Tout se passe bien, le canard à l’orange est dans le four, tout est prêt. L’apéro est servi… On parle de tout et de rien avant de passer à table quand l’un des convives lâche une petite phrase anodine en forme de question : « Tu t’es fait vacciner, toi ? ».

Et là, c’est le drame. La conversation s’envenime, les uns prônant la vaccination générale « pour retrouver une vie normale pour aller au restaurant, au cinéma, voyager », les autres dénonçant « des vaccins dont on ne sait rien sur leurs effets à long terme puisque nous avons que très peu de temps pour les expérimenter ». Les insultes ne vont pas tarder à être lancées et le repas nécessairement écourté avec des mots définitifs comme : « On ne m’y reprendra plus ! », « Ce n’est pas la peine de me téléphoner ! », ou plus simplement : « Adieu ! »… La fracture familiale est bien réelle…

Mais cela ne s’arrête pas là… Hier encore, un directeur de salle de cinéma me disait que désormais, son travail, c’est aussi d’être policier… En effet, des clients sortiraient de la salle en pleine projection pour venir dénoncer son voisin qui aurait enlevé son masque alors même qu’il se trouve à plusieurs rangées de lui. Le directeur de répondre : « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? ». Et le spectateur de répondre : « Arrêtez la séance et dites à ce client de remettre son masque sinon le film ne pourra pas redémarrer ! ». Ceci est une histoire vraie, malheureusement.

Voilà le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui… Une drôle d’époque assurément…

Raymond Aquila

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