Ca y est ! La France est à feu et à sang… La faute à qui ? A un président et un gouvernement qui pratique la provocation comme méthode de gestion, le mépris érigé en dogme, et les cadeaux aux riches comme autant de « bonnes actions »… Dès lors, les tenants des classes moyennes n’avaient plus qu’un droit : celui de se taire et de payer toujours et encore ! La hausse CSG, le hold-up sur l’APL, les taxes sur les carburants sous prétexte de révolution écologique pour sauver la planète, les gens en ont eu marre d’être pris pour des cons ! Ils ont enfilé un gilet jaune et désormais ils expriment leur colère qui s’est mué en rage. Comment peut-on céder tout aux Réunionnais qui ont tout casser dans leur île et rien céder en métropole affirmant être droit dans ses bottes et maintenir les nouvelles hausses de carburant pour le 1er janvier ? Emmanuel Macron joue le pourrissement de la situation, tablant sur le découragement des troupes et la discréditation auprès de la population suite aux exactions de quelques casseurs qui profitent de la situation. Avec cette attitude, le pays pourrait en pâtir terriblement avec des petits commerces exsangues qui ne vendent plus, des supermarchés en panne d’approvisionnement et de l’essence qui commence à manquer… Macron, lui, continue avec la même certitude que de faire plaisir aux riches. Son crédit d’impôt de 48 milliards aux grandes entreprises sans aucune contrepartie vient après l’exonération des plus values boursières, la fin des taxes sur les entreprises qui font des bénéfices et qui délocalisent (mise en place par Sarkozy), l’arrêt de l’ISF (4,5 milliards d’euros autant que les nouvelles taxes sur l’essence)… Les Gilets Jaunes apprécieront, eux qui se plaignent qu’à la mi du mois, ils n’arrivent plus à subvenir à leur quotidien, manger et se déplacer… Alors, oui, la question se pose : Jusqu’au irons-nous ? Jusqu’où il faudra aller pour être entendu d’un pouvoir autiste ? Jusqu’où le climat insurrectionnel que ce président a créé montera-t-il ? Sa parole n’est plus audible et les « Macron démission » sont devenus le cri de guerre de Français exaspérés qui ne supportent plus le mépris de classes dominantes qui ne savent même plus le prix du SMIC ou d’une baguette de pain… Raymond Aquila