La mairie a pris un arrêté de mise en sécurité urgente. Un rapport d’études techniques, missionné par le syndic d’une copropriété privée, situé au numéro 16 de la même rue, alerte sur « l’affaissement d’un pilier consécutif à une fuite d’eau ». L’évacuation a été demandée pour l’immeuble et les deux autres immeubles contigus.
Trois immeubles concernés
Trois immeubles du centre-ville de Nice (Alpes-Maritimes) ont été évacués en urgence jeudi après-midi suite à l’affaissement d’un pilier dans l’un d’eux, a-t-on appris auprès de la municipalité. Le sinistre a été détecté grâce au rapport d’un bureau d’étude technique missionné par le syndic de copropriété. Celui-ci estime qu’une fuite d’eau serait à l’origine de l’affaissement. Situé rue Emmanuel Philibert, dans le quartier du port, l’immeuble a été frappé par un arrêté municipal de mise en sécurité urgente, à titre conservatoire. La Ville de Nice a par ailleurs mobilisé des ingénieurs municipaux sur place pour faire le point sur la solidité de la structure.
Des dispositions prises par la Ville
Après les drames, notamment à Marseille, le risque n’est pas pris à la légère et les habitants, bien qu’inquiets, sont rassurés d’être évacués avant qu’un accident se produise. Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’immeuble et le stationnement y est temporairement interdit. Le maire de Nice, Christian Estrosi a fait savoir que «les services de la Ville de Nice se sont immédiatement mobilisés ». Le CCAS fait le nécessaire pour reloger les personnes concernées par l’immeuble. Toutefois, certains autres immeubles de Nice présentent aussi quelques fissures constatées par des riverains dont le signalement fait aux propriétaires ne trouve aucun écho. Rappelons qu’en mai 2024, deux immeubles situés rues Saint-Joseph et Pertus, dans le Vieux-Nice, avaient déjà été évacués en urgence en raison de la menace imminente d’effondrement. Les autorités avaient alors constaté que des murs porteurs et de soutènement présentaient des risques sérieux pour la stabilité des structures et la municipalité avait pris un arrêté de mise en péril dès la veille précédant l’évacuation..
