VŒUX DU DÉPUTÉ 6e CIRCONSCRIPTION – Bryan Masson : « Je prendrai mes responsabilités aux municipales »

Réélu au 1er tour lors des dernières élections législatives du 30 juin 2024, le député de la 6e circonscription, Bryan Masson, a fait ses vœux au gymnase Sauvaigo à Cagnes-sur-Mer.

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La salle était bien trop petite pour accueillir le nombreux public, pressé de savoir où Bryan Masson se présentera aux Municipales de 2026, St Laurent-du-Var ou Cagnes-sur-Mer.

Un combat : la suppression des allocations familiales aux familles de délinquants et de meurtriers

Faisons taire le suspense, on ne le saura pas… Mais le gymnase Sauvaigo est situé sur la commune de Cagnes-sur-Mer… Alors, de là à comprendre qu’il a déjà choisi la ville où il sera candidat… En préambule, c’est MAEVA, une chanteuse venue de Paris qui a été chargée d’animer le public avant le traditionnel film résumant le travail d’une année où Bryan Masson a fait 113 interventions en étant toujours très proche de Marine Le Pen et de Jordan Bardella. En 2022, il avait rassemblé 17 000 personnes au 2e tour, en 2024, 27 000 dès le 1er tour… À l’Assemblée Nationale, il a poussé un texte visant à supprimer les allocations familiales pour les parents d’enfants délinquants ou criminels. « Une mesure de bon sens », assure-t-il, « une disposition qui a le soutien de 70 % des Français ! Pas un seul député de droite n’est venu défendre ce texte. Les LR ont déposé la même proposition, les Macronistes ont refusé de le voter... ».

« Cagnes, une terre de délinquance et d’insécurité »

Il est revenu sur la censure du gouvernement Barnier : « Quand on s’en prend aux retraités, au RN, on vote contre ! Nous aurons aucun scrupule à faire tomber un gouvernement qui veut nous faire les poches ! ». Il a dénoncé le laxisme en matière de sécurité et de justice. « Chaque jour, la France est humiliée, par l’Algérie et par tous ceux qui lui crachent dessus tout en profitant du système de soins par exemple. Les Algériens doivent 50 millions d’€ aux Hôpitaux de Paris. À quand la fin de la délivrance de visas à l’Algérie ? ». Sur l’insécurité, « nos policiers et gendarmes subissent le règne de la racaille ! ». Il a donné les chiffres : « 1000 agressions/jour, 3 morts/jour, un coup de couteau/jour… Sur la Métropole Niçoise, 55% des délits sont le fait d’étrangers. C’est une vraie submersion migratoire ! Mayotte, c’est la France dans 15 à 20 ans ! ». Et sur son territoire, il dénonce « le premier féminicide à Cagnes-sur-Mer avec Salomé, et un autre en février 2024. En septembre dernier, Cagnes a été le théâtre d’un règlement de compte à coups de kalachnikov ! ».

« La politique dictatoriale d’Estrosi »

Sur l’immigration, il appuie là où ça fait mal : « Barnier et Retailleau sont allés à Menton mais en même temps, les aides contre l’immigration aux frontières ont été baissées de 50% ! ». Sur la Métropole, il a stigmatisé la politique d’Estrosi avec « des impôts fonciers x 2 et un prix de l’eau x 3… Avec lui, les maires doivent se taire et ont dû signer une charte du silence… Il interdit les croisières, le maire de Villefranche-sur-Mer, qui aurait dû être le premier informé l’a appris dans le journal ! Vous le savez, la Métropole, c’est mon dada ! Il faut en finir avec la politique dictatoriale d’Estrosi ! ».

Les médaillés de l’Assemblée Nationale

Et les municipales ? « Je suis un député engagé. Je prendrai mes responsabilités. J’irai dans cette course car elle est essentielle. À St Laurent-du-Var comme à Cagnes-sur-Mer, il faut sauver nos villes, car c’est sauver notre pays ! ». Il a ensuite remis un certain nombre de médailles de l’Assemblée Nationale à des personnes méritantes comme Marie Pelloux de l’association des Papattes de Villeneuve Loubet, dévouée aux animaux, Marie-Pierre Ferrucci de l’association patriotique du Souvenir Français de Villeneuve Loubet, Chantal Pascal pour la rénovation des tombes à Cagnes-sur-Mer, les Jobards du Hameau du Val Fleuri de Cagnes-sur-Mer, Hugo Massi, un jeune agriculteur du Val de Cagnes, Aldo et Jean-Pierre, pour l’association des dons de sang, un sacerdoce vieux de 58 années de bénévolat, Nadège Briard, une militante qui ne compte jamais ses heures… Il ne restait qu’à partager le verre de l’amitié et la galette de circonstance.

Pascal Gaymard

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