A la manière d’un Desproges, il attaque tous les sujets sans précaution, filtre ou a priori. Il est cash le HAROUN et il entend bien le rester.
De Macron/Mbappé à Nice/Antibes…
C’est cette personnalité et ses mots qui fondent sa popularité. Dans un monde du spectacle de plus en plus codifier et bien politiquement correct, il détonne. L’éducation des enfants, le 93, les rappeurs, les Arabes…, tout fait rire tout en stigmatisant quelques expressions : « Profite du temps présent »… Ou une autre : « Traverse la rue pour trouver du travail »… mais il y a 2×4 voies de circulation… Les pauvres… Et après, les Juifs, les handicapés, Macron et Mbappé, les Gays, les Vieux… Disneyland pour se faire lobotomiser… Nice qu’il éreinte au passage avec ses doubles files, ses taxis qui refusent les courtes courses, tout comme la Baie des Milliardaires au Cap d’Antibes…
Pédophilie, Rap, Astérix…
De Roman Polanski à Guillaume Canet et son Astérix, faut-il être pédophile pour faire de bons films ? Ou Mickaël Jackson pour faire de la bonne musique ? Ou un ministre de la Culture pour faire de grandes choses ? Les musiques actuelles ? Le Rap ? C’est pour ça qu’on a des poils dans les oreilles… pour se protéger. Sur la scène, un tabouret, un micro, une vieille machine à écrire dans un coin avec deux feuillets de blagues « restantes » pour le final… et c’est tout ! Cet homme en noir est redoutable. Son humour acéré voit toujours juste. Il ose faire des « blagues de droite », il faut dire « que nous sommes à Grasse ! ». HAROUN boit un coup avec sa gourde bleu réutilisable, « pour être écolo »… Je vous l’avais bien dit, il y en aura pour tout le monde…
Pascal Gaymard