SOCIÉTÉ – L’église de Rome va-t-elle survivre ?

Dernièrement, cela ne vous a pas échappé, le pape François s’est rendu à Marseille transformant le stade de foot de l’OM en grande messe politique autour du thème des migrants.

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Yachts reflecting in the still water of the old Vieux Port of Marseilles beneath Cathedral of Notre Dame, France, on sunrise (Yachts reflecting in the still water of the old Vieux Port of Marseilles beneath Cathedral of Notre Dame, France, on sunrise,

Cette prise de position a guidé tout son pontificat dès le début, lorsqu’il a réservé sa première visite à Lampedus. Il s’est placé, selon ses propres dires, du côté des plus faibles, des plus désespérés, des plus fragiles.

À Marseille, il est allé plus loin encore en exhortant les pays européens à accueillir tous les migrants venus du continent africain. En cela, il a créé le troisième grand schisme de l’église apostolique et romaine. Après le protestantisme, Vatican II, voici maintenant la nouvelle orientation d’une église devenue plus politique que spirituelle.

Les croyants chrétiens s’en trouvent divisés comme jamais, avec d’un côté ceux qui applaudissent à cette évolution du pape et donc de l’église catholique vers l’extrême gauche, et ceux qui refusent cette dérive politicienne préférant la prière apolitique à l’acte militant orienté.

Lors des entretiens de Ratisbonne, le 12 septembre 2006, le pape Benoît XVI avait lui, exhorté les chefs d’État des pays européens à se méfier de l’immigration musulmane venue d’Afrique qui pourrait submerger le Vieux continent comme l’avait prédit le président Algérien, Boumediene. Il avait en outre déclaré : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ».

Les tenants d’une autre idéologie ont tout fait pour qu’il abdique afin de le remplacer par l’un des leurs, un Jésuite comme eux, un pape venu d’Amérique du Sud et prompt à dire et faire tout le contraire de son prédécesseur.

Dès lors, ce discours de Marseille pourrait devenir historique et être l’acte fondateur de la dislocation d’une église qui aujourd’hui, est devenue plus partisane et politicienne que spirituelle. Le pape François, en lançant cet appel aux pays européens d’accueillir tous les migrants, oublie que sur les bateaux de fortune venus d’Afrique, il n’est pas bon d’être chrétien si l’on ne veut pas finir jeter à l’eau par les autres migrants de confession musulmane.

L’église de Rome a-t-elle encore un avenir ? Ce discours ne va-t-il pas laisser des traces indélébiles sur les fidèles ? En gros, la scission au sein des croyants chrétiens sera-t-elle de nature à diviser irrémédiablement les uns et les autres ? Nous verrons bien mais Marseille, le dimanche 25 septembre 2023, risque d’être une date qui entrera dans l’Histoire…

Pascal Gaymard

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