D’après les éléments de l’enquête à l’heure actuelle (ce vendredi 13 octobre à 20h), il serait entré dans l’établissement et aurait recherché des profs d’histoire en vue manifestement de les égorger. Il criait « Allah Akbar » comme maintenant à chaque fois que nous avons affaire à un attentat par un islamiste en l’occurrence « Fiché S ».
Le professeur de Français, Dominique Bernard, passionné de lettres modernes de Julien Gracq, Louis-Ferdinand Céline, René Char… a pris un coup de couteau en pleine gorge qui a entraîné son décès. Son agresseur, 20 ans, extrémiste musulman bien connu des services de police, avait été contrôlé quelques jours avant de passer à l’acte dans un lycée où il avait été élève, lui qui est arrivé de Tchétchénie en France, il y a 15 ans….
Dans sa famille, son grand frère a lui aussi été condamné pour des propos islamistes radicaux… Cette famille vivant des largesses sociales d’un Etat providence remercie le pays qui les a accueillis en élevant leurs enfants dans la haine religieuse et raciale. Pourquoi dans ces conditions n’ont-ils pas été renvoyés dans leur pays d’accueil plus en accord avec leurs pratiques et propos religieux ?
Il y a 8000 Fichiers « S » en France. Pourquoi tous les Fichiers « S » étrangers ne sont-ils pas expulsés manu militari vers un pays musulman de leur choix, plus en rapport avec leurs pratiques religieuses intégristes ?
Combien vont-ils devoir passer à l’acte terroriste avant que le pouvoir ne se décide à les mettre hors d’état de nuire ? Combien encore de victimes avec des bougies, des propos d’union nationale, pas d’amalgame, combien encore de compromissions, d’associations islamistes financées sur les deniers publics, combien de reculades alors que l’on va fêter demain les trois ans de la décapitation du professeur, Samuel Paty ?
Trois ans déjà et son propre lycée ne porte toujours pas le nom de son martyre… Pourquoi ? Parce que cela pourrait raviver les tensions dans les quartiers dits difficiles où lors des dernières émeutes de juin, des jeunes ont tiré à balles réelles de kalachnikovs sur les représentants des forces de l’ordre en utilisant également des mortiers… ?
En fait, jusqu’à quand va-t-on accepté l’inacceptable, l’ignominie et la barbarie ?
Pascal Gaymard
