Cette volonté de changement va se heurter aux contingences politiciennes puisque le leader de la CDU, Friedrich Merz, a déjà annoncé qu’il proposerait au SPD d’Olaf Scholz qui culmine à 16,4% (152 sièges), de faire une « grande coalition ».
La faillite de la gauche allemande…
Les partis traditionnels, notamment l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et son allié bavarois, la CSU, totalisent un peu plus de 28% (208 sièges) alors que l’AfD dépasse les 20% (152 sièges) soit le double de leurs voix aux dernières élections. Les Verts s’effondrent avec 11,6% (85 sièges). La gauche paie ses propositions sur l’augmentation des dépenses publiques et sur l’ouverture des frontières aux migrations massives. La gauche ne fait qu’aggraver les problèmes d’intégration, d’insécurité et de défiance envers l’élite politique. Le retour aux principes de souveraineté et de responsabilité nationale est la seule voie pour préserver l’avenir de l’Allemagne et c’est sur ces thèmes, exacerbés par l’insécurité et les attentats islamistes, que s’est joué ces élections fédérales inédites suite à la démission forcée d’Olaf Scholz lorsque sa coalition « Feu Tricolore » s’est fissurée… C’est un résultat catastrophique pour la gauche allemande qui enregistre son plus faible résultat depuis la Seconde Guerre mondiale après 4 années de gestion chaotique…
Vers une nouvelle coalition… droite/gauche…
Le leader de la CDU, Friedrich Merz, va devoir former un gouvernement et les négociations s’annoncent délicates… avec les partis de gauche puisqu’il a exclu, juste après les résultats, toute alliance avec l’AfD, désormais 2ème force politique du pays… Les Allemands s’apprêtent à revenir à l’ère Merkel avec une politique de centre-droit qui n’est peut-être pas celle voulue par le peuple… Les défis sont là : gestion de l’immigration, politique économique de relance et positionnement international à l’heure où Donald Trump, le président Américain, affole toutes les gouvernements Européens, habitués à être des suiveurs des USA… Friedrich Merz se dit « francophile », est-ce que cela sera suffisant pour redémarrer le moteur Européen, grippé par une présidente de la Commission Européenne qui est habituée à faire ce qu’elle veut… Le premier écueil auquel est confronté la majorité des 27 pays d’Union Européenne sera la politique migratoire. La cohésion sociale de l’Allemagne a été mise à mal par des afflux massifs d’immigrés voulus par Merkel et le patronat Allemand… Les viols, les agressions, les attentats commis par des islamistes ont fait prendre conscience des dangers d’une politique pro-immigrationiste pour l’avenir du pays. Tout un programme pour tout changer…
Pascal Gaymard
