Ce dimanche soir a eu lieu à Notre-Dame de l’Assomption, théâtre de l’attentat qui a fait 3 victimes (Vincent Loquès, Simone Barreto et Nadine Devillers), une messe de réparation.
Coronavirus oblige, 150 personnes ont assisté à cette cérémonie. Parmi eux, les familles des victimes, mais aussi le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, le maire de Nice, Christian Estrosi, le président du conseil départemental, Charles-Anges Ginesy et le député de la circonscription Eric Ciotti. Ainsi que des représentants de différents cultes.
Une messe de réparation a pour objectif de permettre aux édifices religieux profanés de retrouver leur caractère sacré. L’attentat perpétré par le terroriste jeudi matin ayant eu lieu à l’intérieur même de la basilique, une messe était donc nécessaire.
« Au cœur de la ville, la basilique Notre-Dame est lieu de ressourcement pour qui veut y entrer« , déclare devant le fronton l’évêque de Nice Mgr André Marceau, « Ici ces jours, l’abomination du geste terroriste a entaché la vocation et la destination de ce lieu. Tuer, nier la vie, oser la barbarie, est attenté à Dieu créateur et sauveur dans son projet d’amour pour les hommes. Les pierres ne peuvent crier leur horreur devant une loi de haine, de violence et de mort. Ce lieu a été détourné de sa vocation, a été profané à travers les trois personnes mortes. Vincent, Nadine, Simone, ce sont tous les hommes qui ont été profanés. Hommes créés comme à l’image et la ressemblance de Dieu. A travers ces trois vies volées aussi au nom d’un faux visage de Dieu, ou d’idéologie perverse, toxique et mortifère, ce sont tous les Chrétiens qui sont proclamés par tout ce que l’on fait peser sur eux, au nom d’un obscurantisme mortifère« .
A l’extérieur, derrière un important dispositif de sécurité et malgré le confinement, de nombreux croyants ou simples Niçois, se sont regroupés pour être au plus près de ce lieu pour vivre ce moment chargé d’émotions.
Andy Calascione
