Il faut dire que tout est allé vite, trop vite selon l’entraîneur Lucien Favre qui regrette comme tout le peuple Niçois que les 3 points qui nous tendaient les bras ne soient au final qu’un seul suite au match nul, 1 à 1.
Joe Bryan, du but à un autre but…
Alors que s’est-il passé ? L’arrière gauche Joe Bryan sert Pépé dans la surface, la balle revient vers le Britannique qui de son mauvais pied, le droit, fusille Popovic, le gardien serbe. Décidemment intenable, Joe Bryan va multiplier les centres avec notamment, Dante, le capitaine, à la réception qui bute sur Popovic (28’). Auparavant, c’est Laborde bien servi par Pépé qui avait vu son tir dévié par Popovic. A la 51’, sur un cadeau de Joe Bryan, Pépé aurait dû marquer. Tout comme Laborde à la 57’ sur passe de Pépé… A force de se louper, la punition est arrivée. L’excellent Gomes sert le meilleur buteur du Partizan, Diabaté (60’), qui élimine Joe Bryan, meilleur attaquant que défenseur, et trouve la lucarne de Schmeichel. Quelques minutes plus tard, à la 65’, Diop qui venait de remplacer Ilie, reprend de la tête un centre de Lemina, le meilleur Niçois sur le terrain, mais le poteau sauve Popovic…
Diabaté/Gomez, les poisons du Partizan
Mais ce serait un mensonge si l’on passait sous silence les nombreuses occasions du Partizan comme cette frappe de Nacho (44’) détournée par Atal qui a fait le don de son corps à la science sur cette action. Ou encore ce tir de Gomes après un excellent service de Diabaté à la 70’. Le Partizan a prouvé qu’il était loin d’être un faire-valoir et que lui aussi pouvait prétendre à la qualification tout comme Nice, derrière Cologne qui fait figure d’épouvantail. Dans ce contexte, le point du nul prit à Nice contre les Allemands pourrait s’avérer décisif à condition de battre Slovacko par deux fois, l’équipe la plus faible qui a fait le nul chez elle face au Partizan réduit à 10.
Lemina, le meilleur sur le terrain
Les sujets de satisfaction côté Niçois ne manquent pas. La charnière centrale, Dante/Todibo, est redevenue impériale comme la saison passée tout comme Atal, le sauveur de son équipe à la 44’. Le quatrième larron, Bryan a marqué mais il est aussi celui qui n’empêche pas Diabaté d’égaliser… Au milieu, Lemina (heureusement conservé par Nice) a été omniprésent, partout, rarement pris en défaut. Boudaoui a rappelé qu’il était un possible titulaire en puissance alors qu’Ilie est apparu comme le maillon faible bien qu’il laisse entrevoir de belles promesses. Thuram a rendu une copie propre mais il peut tellement plus… Enfin, la paire inédite Pépé/Laborde a été généreuse dans ses efforts sans pour autant être décisive ce que l’on demande à des attaquants. Alors le déclic viendra-t-il face à Angers ? Ce serait une bonne chose juste avant la trêve… Tous derrière le Gym ce dimanche !
Pascal Gaymard
