Contre Lorient, 16e, il fallait réagir et force de constater que cela n’a pas été le cas encore durant toute une mi-temps quasi insipide.
Thuram provoque un penalty, Delort le transforme…
Un centre tir de Kluivert et un point c’est tout pour 45’ où les Niçois auraient pu se faire surprendre en contre par une équipe bretonne qui avait affiché la couleur avec un 5-2-3 très défensif ce qui pourtant n’était pas les intentions selon le coach lorientais, Christophe Pélissier. Et l’autre Christophe Galtier lui, a dû encore pousser un grand cri dans le vestiaire pour réveiller ses joueurs. Cela a marché avec un Thuram qui a retrouvé ses jambes et sa percussion en provoquant un penalty, fauché par Jenz après qu’il ait subi un petit pont… Sans flancher, Andy Delort a ouvert le score même si Dreyer, le portier lorientais a touché la balle. 1 à 0 pour Nice qui a décidé d’arrêter de jouer… À ce petit jeu, Laurienté a crocheté Stengs inexistant et égalisé en glissant le ballon entre les jambes de Benitez qui n’a rien eu d’autre à faire du match… 1 à 1.
Dolberg centre, Delort marque…
Dès lors, le match nul semblait promis aux Bretons courageux, mais les 10 dernières minutes allaient enfin voir Nice jouait comme une équipe du haut du tableau. D’abord, sur une passe de Delort, Dolberg qui avait remplacé un Gouiri bien discret aurait dû marquer. Il s’est fait pardonner quelques minutes plus tard à la 88’ en adressant « un centre laser » dont Delort a dit : « Dès que j’ai vu le ballon partir, j’ai su qu’il y avait but ». C’est cette assurance qui fait défaut à l’effectif très jeune de Nice qui a fait basculer ce match fermé. Avec 2 buts, Delort affiche un bilan à 12 unités. Il a été le meilleur sur le terrain avec aussi une mention spéciale à la charnière Todibo/Daniliuc très sérieuse. Place à Monaco mercredi prochain pour savoir si Nice, 4e, avec un point d’avance sur les Asémistes pourra continuer à rêver du podium… ou pas.
Pascal Gaymard