FOOTBALL – Nice 1 – 3 Lille : Adieu l’Europe ?

Avec Nice, cette saison, les supporters alternent le chaud et le froid, ils sont en courant alternatif…

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À telle enseigne, qu’un procès contre EDF pourrait être envisagé tant il semble que le courant ait été coupé dans cette équipe à certains moments d’un match.

Kluivert buteur, Delort malchanceux…

Hier, c’était à l’orée de la 2ème mi-temps, 20 minutes d’absence, de noir complet et au final trois buts et de sérieux espoirs européens envolés… Pourtant, tout avait bien commencé pour une fois. A la 16’, Kluivert avait trouvé la barre transversale… Les Niçois proposaient du jeu, ça tournait bien, vite, propre avec à la clé un but signé Kluivert (encore lui) suite à un bon centre de Boudaoui (32’), le meilleur niçois sur le pré. Et comme Nice ne perd jamais quand il ouvre le score grâce à sa défense de fer, tous les espoirs étaient permis. À ce moment, les Aiglons étaient 3ème, et qualifiés en Ligue des Champions… D’autant que 4 minutes plus tard, la tête de Delort sur un superbe service de Gouiri s’écrasait sur les deux poteaux du gardien lillois, Jardim… Oublié aussi le mauvais chant sur Sala puisqu’il y avait 15 000 tee-shirts à son effigie dans le stade et qu’à la 9’, une salve d’applaudissements a salué le défunt avant-centre de Nantes. Tout était bien, le bon temps, le beau jeu, la bonne ambiance… Est-ce que cela pouvait durer alors que Monaco était mené 2 à 0 (pour finalement gagner 4 à 2 comme Nice face à St Etienne quelques jours plus tôt…).

8 minutes et 2 buts de David pour Lille…

Alors que pouvait-il arriver à ce Gym ? Rien a priori d’autant que les mi-temps sont là pour que Galtier regalvanise ses troupes. Que s’est-il passé dans les têtes ? Ou les jambes ? Une grande fatigue ? Certes, les Niçois avaient trois matchs mais ce sont des professionnels très bien payés pour faire ce qu’ils aiment… Les Lillois qui semblaient hors du coup ont repris confiance suite à la très rapide égalisation (52’) de David profitant d’une bonne passe de Weah à la suite d’un raté de Bard… Benitez était impuissant mais il n’est pas sans reproche sur la frappe de Celik qui passe sous le bras du gardien Azuréen, permettant à David de pousser tranquillement le ballon dans le but vide (60’). Huit minutes seulement et l’équipe de Nice était passée du paradis à l’enfer. Dans les arrêts de jeu (94’), Weah dribblait Benitez livré à lui-même pour clôturer le score, 1 – 3 ! Aujourd’hui, le Gym n’est plus maître de son destin et dépend, ô ironie du sort, du voisin marseillais pour espérer être européen, à condition que l’OM batte Strasbourg et que Nice ne perde pas à Reims qui vient d’enterrer les espoirs stéphanois (1 – 2).

Pascal Gaymard

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