Oui mais voilà, dans les buts, il y avait sans doute le meilleur gardien d’Europe voire du monde, Gianluigi Donnaruma.
Thuram/Todibo : la classe internationale !
Pour sauver sa peau sur le banc du PSG, Christophe Galtier se devait de gagner ce match pour laisser Lens à 6 points avant le choc du weekend prochain où le PSG recevra les intéressés en question. Et ses stars l’ont sauvé. Tout d’abord, Messi (26’), étrangement seul au cœur de la surface niçoise qui n’a pas laissé passer l’aubaine. Le centre de Nuno Mendes était parfait. Pourtant, les Aiglons ne se sont pas découragés. Les nouveaux tricolores, Jean-Clair Todibo et Kephren Thuram, ne voulaient pas décevoir devant le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, présent dans les tribunes de l’Allianz Riviera qui affichait complet pour une fois. Dans cette première mi-temps, le tir de Thuram à la 17’ aurait méritée d’être cadrée… Mais c’est à la 45’ que sur un centre de Ramsey, la tête de Moffi aurait dû valoir but sans la vista de Donnaruma assurément l’homme du match. Il est vrai aussi qu’à la 22’, le centre de Nuno Mendes repris de la tête par Danilo aurait pu finir dans les buts de Schmeichel qui a fait le geste qu’il excelle en levant les mains au ciel pour signifier que la balle était à côté… C’est son poteau qui l’a renvoyé dans ses bras, tout heureux de pouvoir annihiler cette action si dangereuse. Il a pu mesurer la distance qui le sépare de Donnaruma, de la classe mondiale. A quant le retour de Bulka dans les buts Azuréens ?
Donnaruma phénoménale !
De retour des vestiaires avec un but de retard, les Niçois sont repartis à l’assaut des buts Parisiens. Le tournant du match s’est situé à la 50’ où suite à un corner de Pépé, Dante reprend en demi-volée et le ballon est venu se ficher sous la barre transversale mais selon la VAR et l’arbitre, Jérémie Pignard, la balle n’avait pas franchi la ligne… pour quelques millimètres. Il n’a même pas daigné aller jusqu’au combo pour revoir l’action… Incroyable ! Deux minutes plus tard, Pépé d’une demi-volée a encore trouvé Donnaruma sur sa route. Quel diable cet Italien ! A la 70’, le corner de Pépé trouve la tête de Todibo qui a été à nouveau déviée par… Donnaruma… Alors, à force de dominer et de ne pas concrétiser, les Niçois se sont exposés à un but assassin, cette tête de Ramos sur un corner de Messi. Ce si mauvais et lent défenseur, a marqué son 109ème but à cette occasion. Youssouf s’est fait devancer ce qui lui arrive rarement. A la 87’, Bouanani qui avait remplacé Moffi, a centré et sa balle a été dévié par la tête de Danilo qui retombe sur la barre transversale d’un Donnaruma enfin battu… mais sauvé de justesse… Il était dit que Nice ne pourrait pas marquer ce soir-là. Place maintenant à la Coupe d’Europe Conference à Bâle avec à la clé, une place en demi-finale. Ce Gym-là en a les moyens. De l’avis de tous, Nice aurait dû battre ce PSG.
Pascal Gaymard
NB : Il y a eu cette banderole que les Ultras Niçois ont brandi : « Avant/après : la Mama di Galtier ». On devine la suite. Bien sûr, on peut condamner cette insulte à l’égard de l’ex-entraîneur du Gym qui n’a pas laissé que des heureux souvenirs à Nice, n’est-ce pas Todibo ? Mais au lieu de s’apitoyer sur cette affaire avec une émotion qui sied bien à l’époque, il faudrait bien comprendre le message que les Ultras ont voulu faire passer : pas de retour de Galtier à Nice s’il venait, comme cela semble très probable, à être licencié du PSG. Et comme l’a dit Landreau, consultant sur Canal+, de telles banderoles sont présentes dans tous les stades. Il faut faire avec et pour lui, cela avait l’avantage de le galvaniser. Enfin, quand on est l’entraîneur d’un des grands clubs d’Europe, on ne réagit pas à fleur de peau comme il l’a fait. On félicite Donnaruma et on ignore superbement nos détracteurs… comme l’aurait fait un Carlo Ancelotti, par exemple…
