FOOTBALL – COUPE DE FRANCE Nice 0 – 1 Nantes : Une histoire de penalty litigieux…

Tout était, semble-t-il, écrit pour que Nice obtienne son premier trophée de l’ère Radcliffe mais il est dit que rien ne se passe comme prévu au football.

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Dès l’entame du match, les Niçois étaient plus volontaires, percutants, dangereux, et à ce moment-là, rien ne présageait que les Nantais puissent l’emporter…

Les occasions ratées de Gouiri…
C’est presque une injustice et à cause d’une bonne dose de maladresses que les Aiglons ne menaient pas à la pause. On pense à Gouiri seul devant le gardien nantais (8’) et qui pousse encore son ballon au lieu de tirer et de marquer. Toujours Gouiri avec des frappes contrées aux 29’ et 32’… On pense à Delort si actif qui, à la 71’ (sur une passe de Thuram), voit son tir repoussé par Lafont et repris par Gouiri mais dévié par Girotto sur sa ligne. On pense à Dolberg malmené (mais qui ne se plaint jamais lui) sans que jamais Mme Frappart, l’arbitre du match, n’intervienne pour siffler un coup franc, voire donner un carton jaune. Comme à Strasbourg ou à Brest, elle avait décidé d’arbitrer cette Finale de Coupe de France comme ses précédents matchs avec Nice, à charge contre les Azuréens. Dès lors, les Canaris étaient dangereux seulement en contre-attaque mais Bulka veillait (13’ et 28’)… Nice prouvait qu’elle n’était pas la meilleure défense avec un Todibo, impérial, tout comme Bulka, le gardien, qui n’a eu que peu de choses à faire et rien en 2ème mi-temps… Nantes démontrait que Kolo Muani/Blas était un duo d’attaquants très incisif même si le premier nommé avait bien trop tendance à se rouler par terre.

Ludovic Blas, le héros nantais
Comment ce match pouvait-il se débloquer ? Sur un coup du sort, un fait de jeu, un penalty aussi injuste qu’invraisemblable. Pour bien comprendre, il faut réexpliquer les règles du penalty. Il faut que la main ait fait un mouvement empêchant l’action de jeu de se développer. Or, sur le penalty nantais, la balle heurte le bras de Boudaoui sur un tir à bout portant sans que ce dernier ne fasse le moindre geste visant à changer la trajectoire de la balle. C’est donc le ballon qui va à la main et pas le bras en l’occurrence qui le dévie en faisant un geste déplacé. Dès lors, il n’y avait pas penalty. Mais Mme Frappart n’a pas hésité une seconde et a désigné le point des 9 mètres. Dans ces conditions, encore une fois, à quoi sert la VAR ??? Ludovic Blas a frappé fort plein axe et a ouvert le score à la 47’. Dès lors, les Nantais n’ont fait que défendre pour préserver leur avantage qui s’avérera décisif. Tous les changements effectués par Galtier n’y feront rien… Les Aiglons ont trop insisté avec des centres sur lesquels les Pallois, Girotto ou Castelletto se sont régalés… Sir Jim Radicalise qui était dans les tribunes croit-il toujours qu’il fera de l’OGC Nice un grand club ou pense-t-il déjà à sa prochaine acquisition d’un grand de Première League ? Nice est aujourd’hui 6e et pourrait si les joueurs se relâchent, terminer la saison sans être européen. Il ne reste que trois matchs pour faire taire toutes les mauvaises langues qui critiquent l’équipe depuis des mois… et nous donner tort. Issa Nissa !

Pascal Gaymard

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