FOOTBALL- Brest 0 – 3 Nice : Une nouvelle conduite ?

La trêve hivernale a-t-elle eu un effet bénéfique sur l’état d’esprit des Aiglons et sur leur combativité ? Et au vu du 3 à 0 à Brest, la réponse pourrait être oui…

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L’OGC Nice était sous pression puisque le vendredi précédent, Marseille avait vaincu son signe indien en allant battre Bordeaux en Gironde, 1 à 0.

Dolberg grâce à Kluivert…

On le sait, quand Nice mène au score, cette équipe est dure à remonter. Mais quand c’est le contraire, c’est la catastrophe avec des premières mi-temps indignes de joueurs de Ligue 1. La situation était incompréhensible tant pour l’entraîneur, Christophe Galtier, que pour le capitaine exemplaire de Nice, Dante. À Brest, rien de tous ces doutes. Dès la 1ère minute, Rosario, bien servi par Dolberg aurait dû ouvrir le score sans une parade extraordinaire de Bizot, le gardien breton. Ce n’était que partie remise puisqu’à la 13’, Kluivert réalise un festival sur son côté, se défaisant de trois adversaires avant que de donner un caviar à Dolberg qui ne manque pas l’occasion d’ouvrir le score. Tout cela augurait une après-midi humide mais facile en Bretagne pour les Aiglons. Mais Mme Frappart, l’arbitre de la rencontre, en a décidé autrement. Sur un tacle plus maladroit que méchant de Schneiderlin (20’) titulaire, Mme Frappart a vu rouge ! Et c’est un tout autre match qui a débuté.

Benitez, Dante, Todibo, les infranchissables…

Les Niçois n’étaient pas venus pour jouer en score mais ainsi diminués, sur se sont arcboutés en défense, très basse, avec au centre du jeu, le duo désormais inséparable, Dante et Todibo, exceptionnels de maîtrise, de vista, et de solidité. Les 60 centres et les corners à répétition des Brestois, tout comme leur taux de possession de balle à 67 % illustrent bien la domination qu’a dû subir le Gym. Dès lors, Rosario, sentinelle devant la défense a dû se démultiplier tout comme tous les autres Niçois. Au cœur du dispositif, un extra-terrestre nommé Benitez. Les portes de l’équipe de France devraient bientôt s’ouvrir pour un gardien qui n’en finit plus de surprendre. Dans cette 1ère mi-temps, il a réalisé 4 parades dignes des plus grands devant Mounié, Le Douaron, Hérelle (l’ex-Niçois), et Agoumé puis Le Douaron. Comme un indice, en toute fin de mi-temps, Dolberg bien lancé par Kluivert (45’), puis Gouiri bien servi par Rosario, auraient tous pu tuer le match.

Delort puis Gouiri pour le 3 à 0…

À la reprise, une seule question sur toutes les lèvres niçoises : allaient-ils tenir ? Un coup franc de Faivre, le meilleur Brestois, a permis encore à Benitez de faire admirer sa vista. Brest pousse, domine, essaie mais sans succès tant les Niçois sont solidaires. Et ce qui devait arriver arriva. A la 79’, sur un contre parfait, Gouiri sert Delort, qui avait remplacé Dolberg à la 69’, qui ne tremble pas pour inscrire son 9ème but. Puis, dans les arrêts de jeu, Delort rend la pareille à Gouiri (94’) après un relais avec Claude-Maurice qui a fait une belle rentrée. 3 à 0 ! Tous les attaquants de Nice ont marqué ce qui sera bon pour la confiance avant de recevoir Nantes(qui a tenu en échec Monaco)  le vendredi 14 janvier, puis d’aller à Metz (qui a perdu contre Strasbourg) le dimanche 23 janvier, et finir le mois, le lundi 31 janvier par un match de Coupe de France au Parc des Princes devant l’épouvantail du PSG qui a signé son 3ème match nul à l’extérieur consécutif. Espérons que les Aiglons gardent cet état d’esprit que même le covid n’a pu altérer alors que Bard, Amavi et Stengs ont été touchés par le virus et ont dû déclarer forfait à Brest.

Pascal Gaymard

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