FOOTBALL : Allo Ineos, ici Nice…nous avons un problème !

Après une nouvelle défaite à domicile face à Rennes, l’OGC Nice s’enfonce match après match dans la sinistrose. Avec seulement dix-huit points récoltés en treize matchs de championnat et une élimination précoce de la Ligue Europa, la saison 2020-2021 semble déjà bien mal engagée.

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Lorsque le rachat de l’OGC Nice par la société anglaise Ineos a été officialisé à la fin du mois d’août 2019, les supporters de l’OGC Nice ont exulté de joie. Au regard de l’immense fortune de Sir Jim Radcliffe, le propriétaire du groupe de pétrochimie Ineos, tous les espoirs semblaient permis pour voir leur club de cœur changer (enfin) de catégorie et jouer de manière durable le haut de tableau. Dans son discours d’intronisation, devant le « trop plein » d’enthousiasme des fans, le frère de Jim, Bob Radcliffe, avait tenu à prévenir, qu’avec Ineos, l’OGC Nice ne deviendrait pas un concurrent direct du PSG version Qatari mais il avait quand même aussi affirmé qu’Ineos souhaitait faire de l’OGC Nice un des quatre meilleurs clubs français de la Ligue 1 !

Problème, si on jette aujourd’hui un œil attentif sur les effectifs de Paris, Lyon, Marseille, Monaco, Lille, que l’on peut considérer aujourd’hui comme le Top 5 des clubs de Ligue 1, l’OGC Nice semble largement en-dessous de ces cinq clubs (Et nous n’avons pas cité Rennes, Bordeaux, Montpellier). Difficile dans ces conditions de viser a minima une qualification européenne…Les ambitions d’Ineos ne semblent pas du tout en adéquation avec le projet annoncé initialement même si Julien Fournier aime répéter « qu’il faut du temps et qu’il ne faut pas « fantasmer » sur Ineos ».

Lors du dernier mercato, comme nous l’avions écrit, le recrutement effectué dès le début de l’été était prometteur mais il nous semblait qu’il manquait au casting a minima un, voire deux joueurs de toute première classe, capable de faire basculer une rencontre sur leur talent. Sans faire injure à Morgan Schneiderlin, présenté comme la recrue phare de l’été niçois, cela reste un joueur moyen. Celui qui portait le brassard de capitaine face au Stade Rennais ne s’est pas imposé à Manchester United et n’avait été en équipe de France qu’un simple « coiffeur » lors du mondial 2014 au Brésil. Lorsqu’on voit même un club comme le Stade Rennais évoluer au milieu avec la doublette Camavinga-N’Zonzi, on peut douter du réel potentiel de l’effectif niçois. Même Bordeaux avec son trio Costil-Koscielny-Ben Arfa semble plus séduisant…

Il reste trois matchs (Déplacement à Nîmes et réception de Lyon et Lorient) avant la trêve de Noël pour que les Rouge et Noir relèvent la tête et que le nouveau coach Adrian Ursea démontre qu’il a le potentiel pour endosser le costume d’entraîneur de l’OGC Nice.

Mais quoi qu’il se passe lors des trois prochaines rencontres, Ineos doit passer au plus vite la vitesse supérieure au niveau recrutement pour éviter le divorce avec les supporters. Le remplacement au mercato hivernal de Dante par un défenseur de métier semble déjà une quasi obligation. Mais il faudra plus. A Rivère, Fournier et leurs équipes de dénicher la perle rare, de recruter le joueur capable de faire basculer une rencontre, d’inciter les gens à venir au stade, de trouver le Ben Arfa, Balotelli versus 2021…

PYM

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