La décision est tombée le lendemain de la conférence de presse sur le Sommet avec une décision annoncée par le président de la République labellisant 4 sites sur l’Intelligence Artificielle, à Paris, Grenoble, Toulouse et Sophia-Antipolis…

Une enveloppe de 100 millions d’euros

Ces Instituts Interdisciplinaires d’Intelligence Artificielle (3IA) auront vocation “à interagir ensemble”. Au total, 12 dossiers avaient été déposés auprès de la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, l’ex-présidente de l’Université de Nice… Le 3IA Côte d’Azur a été retenu « pour ses applications privilégiées sur la santé et sur le développement des territoires ». Il faudra déposer un projet détaillé avant le 15 janvier prochain afin d’obtenir la labellisation définitive par un Jury international. Des chaires de recherche seront mises en place avec une enveloppe totale de 100 millions d’euros. Dans cette course à l’innovation, la France (et l’Europe) se doit d’être à la pointe mondiale de l’IA et les instituts formeront un réseau avec les meilleures institutions de recherche mondiale en IA » a souligné la ministre, Frédérique Vidal. Il est certain que les 1000 créations d’emplois/an et les 20 000m2 loués/an sur la technopole ont été des leviers importants…

Le 1er Sommet IA : « Un beau succès »

Le 1er Sommet de l’IA ne pouvait donc pas mieux tomber avec ses 1200 participants en provenance d’une cinquantaine de pays. « Un beau succès »… selon Jean Leonetti qui a ajouté : « les algorithmes impactent toute notre vie, un nouveau langage qui est visible à Sophia avec notamment les véhicules connectés à énergie électrique… L’avenir se construit au présent et l’IA est déjà là ». Car la « fertilisation croisée entre Entreprises, chercheurs et formations » est une réalité non virtuelle à Sophia qui applique la règle des 4 « C » selon Jean Leonetti : « collaboration, création, communication et connectivité ». Toutes les grandes écoles de Sophia ont participé à ce Sommet : Polytech, Eurecom, INRIA, Ecole des Mines… mais aussi des start-ups, des laboratoires, et l’Université Côte d’Azur qui a piloté ce Sommet en atteste la présence du président, Jean-Marc Gambaudo. A l’heure où Sophia Antipolis s’apprête à fêter ses 50 ans, la labellisation est un beau cadeau qui conforte la 1ère technopole d’Europe (2300 entreprises pour 36 000 salariés sur 2400ha) dans son rôle de leader sur les nouvelles technologies.

Pascal Gaymard