Et à chaque fois, le programme est de qualité avec des films en avant-premières qui font la joie des cinéphiles niçois et du département.
33 séances pour 8 films…
Du 7 au 14 juin, il y aura 33 séances sur 8 jours et pour 8 films. Le directeur du cinéma, Thierry Duchêne est particulièrement attentif à la filmographie italienne qu’il n’hésite à découvrir avant tout le monde dans les différents festivals dédiés. L’ouverture se fera le mardi 7 juin à 20h avec ARIAFERMA, un drame de Leonardo Di Costanzo avec l’immense acteur, Toni Servillo qui se passe dans une prison en passe d’être démolie et où les derniers détenus et officiers censés les garder se rapprochent l’espace d’un moment semblant hors du temps… À sa suite, Susanna Nicchiarelli proposera MISS MARX avec Romola Garai, qui incarne Eleanor, la fille cadette de Karl Marx et qui va se révéler, l’une des pionnières du féminisme. Romola Garai est la véritable révélation de ce film qui bénéficie d’excellentes critiques. Avec les D’Innocenzo, Damiano et Fabio, nous voilà dans un thriller/romance, AMERICA LATINA, avec l’un des meilleurs acteurs italiens du moment, Elio Germano. Quand un dentiste a tout ce dont il pouvait rêver, que fait une fillette mal en point attachée dans sa cave ? SUPERHEROES nous invite à réfléchir sur le couple et la complémentarité entre deux individus, elle, Jasmine Trinca, dessinatrice impulsive et anticonformiste, lui, Alessandro Borgi, professeur de physique qui croit que tout est régi par une formule… Faut-il avoir du génie voire des super pouvoirs pour s’ aimer toute une vie… ?
Giuseppe Tornatore, le revenant avec ENNIO…
Autre drame signé Dario Albertini, ANIMA BELLA, parle de Gioia, une jeune bergère de 18 ans, qui se retrouve, suite à un événement tragique, dans une ville qu’elle ne connaît pas pour aider son père… Avec Paola Lavini que l’on devrait revoir souvent sur le grand écran… Avec LA TERRA DEI FIGLI, un film de SF de Claudio Cupellini, nous sommes propulsés dans le futur où un mystérieux fléau a mis fin à la civilisation. Dans ce bas monde devenu hostile, un père et son fils luttent pour survivre. Quand le fils se retrouve orphelin, il ne lui reste qu’un journal qu’il ne sait pas lire. Qui pourra l’aider ? Cette semaine sera aussi l’occasion de découvrir la dernière réalisation d’un revenant, Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradisio), que l’on avait perdu de vue depuis près de 7 ans… Il nous revient avec un documentaire ENNIO sur le maestro, Ennio Morricone dont il réalise le biopic…inspiré, comme à son habitude. Enfin, il y aura aussi un Sergio Corbucci (Django) avec LE GRAND SILENCE. Loin de la belle image d’un Sergio Leone, l’autre Sergio préfère des images sales, des films noirs, voire violents, où les méchants ne sont pas toujours les perdants dans un monde sans pitié du western. Vous retrouverez au casting, deux géants, Jean-Louis Trintignant dans le rôle de Silencio, et Klaus Kinski avec sa voix de fausset dans le personnage de Tigrero. Alors, si le cinéma italien est l’une des filmographies qui vous parlent le plus, il ne faut aller qu’au Rialto cette semaine…
Pascal Gaymard