FOOTBALL – Nice 3-2 Lyon : une équipe est née…

Après le bon match nul à Monaco 2 à 2 à 10 contre 11, les Niçois, suite à cette trêve internationale, allaient-ils confirmer leurs bonnes intentions dans le jeu ou pas ?

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Il n’aura fallu que 5 minutes pour avoir la réponse avec l’ouverture du score par Melvin Bard sur une passe décisive de Sofiane Diop…

L’indispensable Sofiane Diop…

En effet, Nice a commencé fort avec ce but magnifique, le jour anniversaire des 42 ans du capitaine, Dante. Il sera remplacé à la 66’ par Juma Bah à cause de son genou toujours endolori… En ce début de match, c’est Lyon qui dominait et c’est sur le premier contre que les Aiglons ont ouvert le score. Les chiffres démontrent la domination stérile des Gones avec 29 tirs à 5 dont 7 cadrés par Lyon contre 4 pour Nice et 16 tirs contrés pour les Lyonnais ce qui prouvent la solidité retrouvée de la défense Rouge et Noire. Mais à la 29’, Yehvann Diouf enfin retrouvé, a détourné une frappe enroulée de Tolisso en corner. Sur ce coup de pied arrêté, le Gym se dégage mal et Sulc à l’affût égalise de la tête au second poteau. 1 à 1 à la demi-heure de jeu. Six minutes plus tard, sur une tête déviée de Boga, Sofiane Diop, l’un des hommes du match, redonne l’avantage aux Aiglons, 2 à 1. Ce sera le score à la mi-temps.

Diouf arrête le pénalty fictif, Boudaoui marque…

En seconde période, le tournant du match aura lieu à la 52’ lorsqu’une frappe d’Abner touche la cuisse de Vanhoutte avant de glisser sur sa main collée au corps. Pourtant, M. Brisard va siffler un pénalty imaginaire en faveur de Lyonnais bienheureux de l’aubaine. A Monaco, Yehvann Diouf s’en avait voulu de n’avoir pas eu la main suffisamment ferme pour détourner la balle qu’il avait touché. Devant Maitland-Miles, pourtant un spécialiste des tirs au but, il n’a pas failli et a pu arrêter la frappe du défenseur Lyonnais. Dans la minute qui a suivi, Clauss centre pour Boudaoui qui croise bien son tir qui finit dans le petit filet de Greif, le gardien adverse. Lyon semblera un peu sonné par ce but si rapide après leur grande désillusion. Ce sera encore sur corner que dans les arrêts de jeu, Sulc, encore lui, détournera de la tête la balle qui finira dans les filets de Yehvann Diouf. Il ne restait qu’une minute à jouer et Nice remportait ce si important match, 3 à 2.

Honte à M. Brisard !

Mais peut-on passer sous silence l’incident de la 86e minute… ? Tout le monde sait qu’en 2016, sur la Promenade des Anglais, un soir de 14 juillet, un terroriste islamiste de la pire espèce a écrasé avec son camion, 86 personnes d’où la 86’. Dès lors, dans le stade, tous les briquets s’allument et les membres de la tribune Populaire Sud entonne : « daesch, on t’enc… ! »… Là, Jérôme Brisard arrête le match et somme le speaker de lancer un appel pour que ces chants qu’il juge « homophobes », s’arrêtent !? Le speaker s’exécutera sous peine de voir le match s’arrêter… Après le match, devant le président de l’OGC Nice, Fabrice Bocquet, il finira par s’excuser… Pour se défendre, il a assuré que s’il avait bien entendu « on t’enc… », il n’avait pas compris le terme juste avant de « daesch » !!! Un slogan hurlait plusieurs fois dans le stade n’aurait pas été entendu sur le terrain par l’arbitre alors même qu’à la radio, on l’avait bien entendu !!! De qui M. Brisard se moque-t-il ? Nous prendrait-il pour des imbéciles ? Tout le stade a bien compris le terme de « daesch » sauf lui a priori… Il aurait donc un problème auditif grave qui nécessiterait sa mise à pied conservatoire jusqu’à ce qu’il se fasse poser un appareil… Honte à lui !

Pascal Gaymard

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