Chaque jour, l’actualité nous prouve que nous marchons sur la tête, que la plus petite notion de réserve est complètement obsolète, que l’on ose tout, pourvu que cela fasse le « buzz » et même si l’intérêt général, national ou le plus élémentaire respect est enjambé.
La guerre en Ukraine comme jeu politique national
Que voyons-nous actuellement sur nos petites lucarnes télévisuelles ? Un président qui prend un air sombre comme aux plus belles heures du covid pour nous dire que nous sommes en guerre… Après la pandémie, c’est la Russie qui est dans son collimateur à l’heure où les pourparlers de paix avancent à grande vitesse entre Trump et Poutine. Pour rester dans le jeu, pour reprendre pied et être au premier plan, Emmanuel Macron est prêt à tout, y compris défier la Russie dans un bras de fer perdu d’avance. Nous en sommes à distribuer des kits de survie à une guerre forcément nucléaire… La peur a et sera la marque de fabrique d’un double quinquennat d’un président complétement dépassé par les événements et qui a vu son monde, la mondialisation, s’écrouler comme un château de cartes avec le covid. Alors, il faut continuer à terroriser la population : la pandémie, l’Ukraine, la Russie… Tout pour garder le pouvoir et faire croire que la France joue encore un rôle important dans le concert des nations du monde.
L’Europe des compromissions…
À l’Europe, à qui notre président voudrait remettre les clés de notre force de dissuasion nucléaire, nous voyons une présidente de commission, Ursula von der Leyen, qui n’a jamais été élue, se comporter comme une supra-dirigeante ayant tous les droits y compris celui de s’exonérer de toute demande d’une commission d’enquête sur les commandes de vaccins à Pfizer par le biais de SMS qui aujourd’hui, sont devenus introuvables. À la clé, des milliards d’euros et des centaines de millions de doses de vaccins détruites en décembre dernier, car devenues inutilisables et le tout en toute impunité. La Commission européenne serait-elle devenue un lieu de compromissions, de consensus mous, de négociations obscures avec des lobbyistes corrompus ? Le tout sur le dos des populations des 27 pays membres qui n’en peuvent plus de cet autoritarisme qui les excluent du jeu politique avec un Parlement qui ne fait que suivre les avis d’une commission pourtant seulement consultatifs.
La France humiliée…
En France, la situation politique est devenue intenable. Un gouvernement sans majorité se heurte chaque jour à ses contradictions entre ministres, voire la cacophonie sur l’immigration. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, menace de démissionner, quand il est publiquement désavoué par un président de la République qui refuse, par exemple, de revenir sur les accords de 1968 régissant nos relations avec l’Algérie devenue un pays dictatorial. Impossible pour l’État français de renvoyer dans leur pays, l’Algérie, des personnes avec OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) fichées « S », c’est-à-dire potentiellement terroristes islamistes alors que les visas octroyés aux ressortissants de ce pays sont toujours libres de toute contrainte… La France est humiliée tous les jours au grand dam de ressortissants algériens en France qui ne supportent plus cet état de fait.
LFI de la honte
Mais au-delà, un parti politique, La France Insoumise (LFI), fait parfois l’apologie du terrorisme islamiste refusant de condamner les terroristes du Hamas, responsables du massacre de plus de 1200 civils israéliens du 7 octobre 2023. Leurs représentants multiplient les provocations comme leur chef de file, Jean-Luc Mélenchon, qui ose donner des coups de menton agressifs à un journaliste qui lui pose la question s’il était informé de l‘affiche de la honte contre Cyril Hanouna. Sur cette pseudo affiche, on voit l’animateur de TPMP caricaturé en Juif comme au plus « beau » temps de l’occupation allemande en 1942. Après avoir nié être au courant de cette action, l’heure est à l’accusation de l’Intelligence Artificielle (IA) qui serait l’œuvre… d’Elon Musk ! Plus c’est énorme, plus ça passera, semble-t-on se dire dans les couloirs de ce parti d’extrême gauche. Michel Audiard avait raison quand il affirmait : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». À LFI, on n’a plus honte de rien, n’est-ce pas Raphaël Arnault (LFI) qui parade dans les couloirs de l’Assemblée Nationale avec son mouvement antifasciste « La Jeune Garde » ? Voilà la réalité d’un parti qui, s’il était d’extrême droite, serait interdit depuis belle lurette.
La peur comme leitmotiv
Alors oui, l’époque est devenue folle. La peur est partout : peur de se prendre un coup de couteau par un « détraqué mental » islamisé, peur de la guerre avec distribution de tracts et de trousses de survie, peur du virus à répétition, peur d’aller à des spectacles, à des fêtes, à des bals… Peur d’une tendance au wokisme qui criminalise la moindre opinion, mais qui est complaisant avec le cancer qu’est l’antisémitisme affiché désormais dans les Facs US comme sur les bancs de Science Po à Paris. Dès lors, ce pays de cocagne est en train de devenir le pays des peurs et de la haine. Une Folle époque qui est devenue bien triste époque, en vérité…
La rédaction.
