TaLuKoi ?! Opération d’encre et d’azur

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OPÉRATION D’ENCRE ET D’AZUR de Laurence Dionigi – Éditions Balland Embrasure

CKi-L’Auteur ?!

Laurence Diogini, au-delà d’être une Autrice de talent, est avant tout un personnage haut en couleur ! L’année de son bac, son père lui donne le choix : École d’ingénieur ou école de commerce. Ce sera l’école de commerce… Diplôme en poche, elle s’envole pour le Mexique. Et c’est là, en ces terres étrangères qu’elle commence à écrire, pour ne plus jamais s’arrêter !

OnEnDiKoi-DuTitre ?!

Yves Rosati : Le ton est donné par le titre : il sonne comme le nom d’une intervention militaire ! On parle d’encre : j’en déduis qu’il sera question de documents contenant des secrets que l’on cherche à préserver. Mais alors, pourquoi l’Azur ? Est-ce à dire que cette encre aurait besoin de l’Azur du ciel pour perdre de sa noirceur ? Pour le découvrir, la chose est simple : Me plonger dans la lecture de ce BouKin !

 Laurence Dionigi : Dans Opération d’Encre et d’Azur, j’aborde la question des auteurs dont les écrits ont été censurés sous la 2ème guerre mondiale. Ça, c’est l’explication pour le mot Encre. Azur, car ce roman historique se déroule en grande partie dans la région niçoise. Et mon tout est une opération orchestrée par une jeune nation dont je tairais le nom. Sur la couverture, on remarque notre belle Bleue couleur… encre ainsi qu’une photographie où posent deux soldats allemands devant le casino de Monte-Carlo. Elle date d’août 1943 et ce cliché provient de la collection privée de Jean-Paul Bascoul, monégasque et collectionneur invétéré de cartes postales.

OnEnDiKoi-DeHistoire ?!

LD : J’avais écrit un premier roman historique où j’abordais Nice sous l’occupation où la Gestapo, les Russes et les résistants étaient à la recherche d’un mystérieux tableau. Des ami.e.s m’ont demandé la suite de La Légende de la Baie des couleurs. J’ai donc décidé de reprendre certains personnages de ce roman pour leur faire vivre la période trouble de la libération, de l’épuration économique, des procès des collaborateurs, de la traque des Nazis en Amérique du Sud ou de la fuite des capitaux. J’en ai profité pour traiter un sujet encore tabou et jusqu’à aujourd’hui jamais abordé dans les romans, celui de Monaco sous l’occupation. Pour cela, j’ai rencontré Pierre Abramovici, l’archiviste officiel du Palais à plusieurs reprises afin de comprendre le rôle de Louis II, l’arrière-grand-père du prince Albert, comment et pourquoi la banque nazie Charles & Co a été créée et n’a pas pu réellement fonctionner, la multiplication des holdings sous l’occupation allemande ou le détournement de la dette de guerre à travers des prête-noms.

YR : L’histoire commence devant une vieille cuisinière en fonte où dans une vieille casserole, cuit une maigre portion de poulet. Et tout cela va nous mener en le secret le mieux gardé de la seconde guerre mondiale. À travers l’histoire d’une vengeance, nous découvrirons la neutralité bienveillante d’une principauté, gouvernée par un prince assumant sa sympathie pour le régime nazi, de banques créées par et pour les nazis en fuite. Sans oublier ce que l’histoire nomme avec pudeur : les victimes collatérales. Les morts civils, mais également, les vivants, survivant à l’image de ces femmes violées par des officiers nazis, ayant mis au monde un enfant.

OnEnDiKoi-DuPersonnagePrincipal ?!

LD : Il existe trois personnages principaux : Victoire, une ancienne résistante niçoise qui a été violée par le commandant nazi Dieter Trüb dans les sous-sols du Palais de l’Hermitage dont elle a eu un enfant. Franz, un jeune Suisse dont la famille a péri dans les camps de concentration qui travaille pour un organisme qui traque les nazis afin de les faire condamner et Mireille, la meilleure amie de Victoire qui leur apporte aide et soutien. Tous les trois vont s’unir pour retrouver Dieter Trüb par désir de justice et soif de vengeance personnelle. En dehors de secrets politico-financiers, on y découvre surtout la noirceur de l’être humain.

YR : Le personnage principal est de mon point de vue, un sentiment. Celui qui est commun à tous les autres acteurs de l’Histoire : La résilience. Alors évidemment, au sortir de la seconde guerre mondiale, elle prend racine dans un souffle de vengeance, celui de faire souffrir celui qui nous a tant fait souffrir. Mais la noirceur du sentiment s’éclaircit sur le chemin de la rédemption : On ne pardonne pas. On continue à vivre.

EnKonKuZion 

Faites Vos jeux, Rien ne va plus…

Sincèrement,

Yves Rosati

talukoilepetitnicois@gmail.com

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