En effet, entre 2018 et 2020, il a violé ses trois belles filles âgées pour la plus jeune de 16 ans et les deux autre de 21 et 23 ans. Selon le chef d’accusation, ces viols se sont accompagnés « d’actes de torture, tortures et actes de barbarie » ce qui lui a valu 20 ans de réclusion criminelle.
L’aînée a témoigné qu’en une seule année, elle aurait été violée 700 fois ! Elle a déclaré : « Il (Jean-Philippe Desbordes) pouvait me consommer comme il en avait envie. Il avait décidé que je devais lui faire une fellation matin et soir tous les jours, le midi aussi quand je n’avais pas école. Il aimait quand c’était douloureux pour moi. Je vomissais ».
Installé à Mirepoix dans l’Ariège, Jean-Philippe Desbordes donnait des cours d’Aïkido et avait mis au point un Aiki thérapie pour je cite « permettre de développer son écoute intérieure, de nettoyer son corps, et d’apaiser son esprit (sic !) ». C’est ce qu’il expliquait dans son livre « Et si vous respiriez mieux » paru en 2018…
Il a utilisé cette pratique pour agresser d’autres jeunes filles faisant partie de ses élèves. Certaines ont témoigné de violences psychologiques comme « des privations de soins et de sommeil, des randonnées en plein cagnard, des humiliations constantes très intimes et quotidiennes » a évoqué Me Elodie Bayer, avocate des trois filles.
Lors du procès, Jean-Philippe Desbordes a déclaré qu’il était une « cible », un « bouc émissaire », une « proie », qu’il était victime de « féminazies » (sic !). Ce n’est rien de le dire que ce procès n’a guère été médiatisé… Manifestement, les jurés ne l’ont pas suivi…
Sa compagne et mère des trois jeunes filles, Sylvie B., 55 ans, a été condamnée à 5 ans de prison pour complicité… La peine de 20 ans de Jean-Philippe Desbordes peut être accrue de 5 années supplémentaires s’il ne se soumet pas à un suivi socio-judiciaire de 7 ans avec injonction de soins et interdiction d’entrer en contact avec les trois jeunes filles victimes et son ex-compagne.
Pascal Gaymard