La région Provence-Alpes-Côte d’Azur enregistre le taux de fumeurs quotidiens le plus élevé de France : 20,9 %, nettement au-dessus de la moyenne nationale de 17,4 %. Un constat alarmant révélé par Santé publique France qui souligne l’urgence d’agir.
Pourtant, derrière ces chiffres positifs se cache un paradoxe environnemental majeur :
- Comment gérer les millions de mégots jetés chaque jour dans les rues franciliennes ?
- Que faire quand un seul mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau et met 12 ans à se décomposer ?
- Pourquoi les mégots restent-ils le premier déchet retrouvé dans l’espace public ?
Avec 4 millions de fumeurs en moins en 10 ans en France, l’heure est à la valorisation de ces déchets toxiques.
COMMUNIQUÉ ARS
Une baisse marquée de la consommation de tabac
En 2024, parmi les 18-75 ans en France hexagonale, la prévalence du tabagisme s’établit désormais à 25 % contre 32 % en 2021, et celle du tabagisme quotidien 18% contre 25% trois ans plus tôt.
Ces évolutions parmi les adultes sont cohérentes avec les évolutions observées parmi les adolescents, où le tabagisme a nettement diminué depuis le début des années 2000[1], les fumeurs quotidiens parmi les jeunes de 17 ans représentant 15,6% de cette population en 2022 contre 25,1 % en 2017. Cette baisse est désormais également observée parmi les jeunes adultes, avec 18 % de fumeurs quotidiens parmi les 18‑29 ans en 2024, proportion en nette baisse par rapport à 2021 (29 %). La part de personnes n’ayant jamais fumé continue de progresser pour atteindre 44 % en 2024.
Une baisse globale importante, mais des inégalités sociales et territoriales qui persistent
Le tabagisme reste fortement marqué par les inégalités sociales et territoriales.
En effet, le tabagisme quotidien reste deux fois plus fréquent chez les ouvriers que chez les cadres (25% contre près de 12 %), et trois fois plus élevé parmi les personnes en difficulté financière (30% contre 10% chez celles se déclarant à l’aise). Les personnes au chômage sont également plus touchées (près de 30% contre 19 % chez les actifs occupés).
En 2024, le tabagisme quotidien parmi les 18-79 ans varie de 9,5 % à 20,9 % selon les régions françaises (hors Mayotte). En Provence-Alpes-Côte d’Azur, une des trois régions les plus touchées, la prévalence du tabagisme représente 21 % de la population et est significativement plus élevée que dans les autres régions.












