Ils craignaient la pluie, mais c’est finalement sous un soleil rayonnant que ce meeting politique a eu lieu à Nice, à quelques mètres du Kiosque à musique du jardin Albert Ier. Une première depuis le déconfinement. Et pour l’occasion, deux élections étaient au cœur de ce rendez-vous. La première, c’est celle des Départementales.
C’est Anthony Borré, Premier-adjoint au maire de Nice en charge notamment de la sécurité, qui s’est chargé d’ouvrir le bal. « Si vous êtes venus entendre parler de la Présidentielle, ce n’est pas la bonne réunion… Avec l’équipe municipale, avec les candidats à cette élection départementale, avec les maires qui sont sur cette liste des Régionales, nous cherchons à faire des additions, à rassembler » a t-il déclaré avant de présenter les candidats.
Pour la seconde élection, celle des Régionales, c’est le duo Caroline Migliore / Pierre-Paul Léonelli qui était à la manœuvre. Après avoir présenté un colistier de chaque secteur du département (qui ont mentionné les actions du conseil régional durant les cinq dernières années), le président du groupe majoritaire au conseil régional a rappelé « le choix courageux et nécessaire d’être aux cotés de Renaud Muselier » de Christian Estrosi depuis 2015 mais aussi pour cette nouvelle campagne.
Après avoir exprimé la joie d’être de retour au contact de la population pour ce rassemblement politique (en respectant les gestes barrières évidemment), le président de la Métropole s’est attaqué au cœur de ce meeting : les Régionales. Il a réaffirmé son ancrage local : « C’est ici que j’irai jusqu’au bout du bout et que je veux tout partager« . Il a reconnu avoir beaucoup hésité avant de s’engager dans cette nouvelle campagne mais au final, « j’ai décidé de prendre ma part de responsabilité« .
Défendant d’un côté Renaud Muselier, « il a continué l’élan que nous avions impulsé, la trajectoire sur laquelle nous avions mis notre département et notre région… sa loyauté n’a jamais fait défaut à notre département« , critiquant Thierry Mariani de l’autre, « Il a expliqué qu’il donnerait 1€ pour chaque euro investi en matière de sécurité dans la Région. Nous avons fait le calcul : cela ferait plus d’un milliard d’euros ! », le maire de Nice s’est montré offensif.
La campagne est véritablement lancée…
Andy Calascione
